Le retour d'un "Bust".


Pour percer en NFL mieux vaut ne pas louper sa chance. La ligue est assez impitoyable avec ses joueurs. En moyenne une carrière dure moins de 4 saisons et la quasi totalité des contrats ne sont pas garantis. Etre une vedette en NCAA ou un des dix premiers draftés de l'année ne vous donne pas plus de sécurité que ça et avec un réservoir de joueurs disponibles immense les franchises ne font pas dans la dentelle.

Pourtant quelque fois, la chance frappe une seconde fois. C'est ce qui est en train d'arriver à Mike Williams. Williams fut le 10 ème choix de la draft 2005. Receveur brillant il écrasait la compétition en NCAA à USC. Trop physique pour les safeties universitaires, trop rapide pour les corners, personne n'arrivait à l'arrêter. All America 2003, 8ème aux votes du Heisman cette même année, il est le prototype du receveur moderne (1m95, 100kgs) , tout le monde s'attend à ce qu'il aille très loin. Après seulement deux ans chez les Troyans il part chez les pros. Premier accroc. Il est déclaré inéligible pour la draft 2004 après deux procès (jurisprudence Clarett obligeant les joueurs à être sorti du lycée depuis plus de deux ans pour être admis à la draft NFL). Ne pouvant retourner en NCAA (il avait déjà pris un agent) Il doit donc passer toute la saison 2004 loin des terrains. Est l'année sans football? Une trop grande confiance en lui? (comme il le dit aujourd'hui). Le manque de travail à l'entraînement? Le manque de travail physique et de rigueur? (il prend 20 kilos en deux ans) A l'arrivée il n'arrive jamais à percer chez les Lions. Il ne fera jamais mieux que les 350 yards de son année de rookie. Cutté deux ans plus tard il passe chez les Raiders, les Titans avant de s'éclipser sans gloire à la fin de la saison 2007, nouveau membre de la peu courue fraternité des "draft busts".

Ce printemps, Pete Carroll, son ancien coach à USC, devient coach à Seattle. Mike Williams a depuis l'automne dernier décidé de se donner les moyens de revenir. Il a engagé un nutritioniste, retrouvé son poids de rookie, il bosse. Carroll a besoin d'un receveur immédiatement opérationnel. Branch et Houshmandzadeh (qui a depuis été laissé libre et a signé aux Ravens) sont vieillissants, Burleson a signé aux Lions et le rookie Golden Tate ... est un rookie! Il décide donc de donner une seconde chance à son ancien joueur. Et ça marche! Après un très bon camp, il est retenu et est désormais le second receveur des Seahawks aux côtés du vétéran D Branch. Avec sept réceptions et 106 yards en 3 matchs ce n'est pas encore la gloire mais il est titulaire en NFL pour la première fois de sa carrière. A seulement 26 ans (et 3 saisons sans foot!), Williams pourrait même redevenir un joueur d'avenir.

NCAA Le programme.


De belles affiches avec toutes les grandes conférences à l'écran. L'ACC en ouverture samedi, deux chocs dans la Big12, le grand rendez vous de la SEC, les deux meilleures équipes de la Pac 10 et un duel d'invaincus en Big10....

Demain soir 1h30 du matin Live sur ESPNA (redif vendredi 12h00):
Texas A&M (3-0) @ Oklahoma State (3-0)
Voici un duel entre deux outsiders de la Big12 dont le vainqueur pourrait devenir un véritable prétendant dans une conférence très ouverte. On aura droit à une intéressante opposition de style. Du coté des Cowboys on trouve une "spread offense" puissante (2ème NCAA avec 596 yards de moyenne après 3 matchs) balancée par le talent de leur coureur Kendall Hunter (157.7 yards de moyenne). Brandon Weeden leur nouveau QB au bras canon a pour l'instant montré de belles choses. TAM essaiera sans doute de lui mettre la pression avec entre autres Von Miller, meilleur sackeur de la NCAA l'an passé (17).La défense de OSU est par contre beaucoup plus suspecte. A l'inverse la force des Aggies réside dans sa défense. Après trois matchs très faciles, personne ne sait vraiment quel est le niveau réel des Texans et la difficile (27-20) victoire contre Florida International n'a pas rassurée les fans. Le QB Jerrod Johnson est contesté et ne semble pas complètement remis d'une blessure à l'épaule. Les deux équipes ont eu 10 jours pour préparer ce match qui ressemble de fait au véritable coup d'envoi de la saison pour elles.

Samedi 18h00 live sur ESPN America:
#16 Miami (2-1) @ Clemson (2-1)
Suspens à prévoir? Depuis que les 'Canes sont dans l'ACC, c'est leur 4ème match contre les Tigers. Les trois premiers se sont terminés en prolongation. Battus à Ohio State, Miami a bien rebondi à Pitt. Sa défense opportuniste aime voler des ballons et sait mettre la pression sur l'attaque adverse. En attaque par contre, cela manque d'équilibre avec des faiblesses au sol. Rebondir c'est ce que Clemson veut faire après une défaite crève-coeur à Auburn. Ils menaient en effet 17-0 avant de perdre en prolongation 27-24. Andre Ellington a repris avec talent le poste de running back principal laissé par CJ Spiller (drafté au premier tour par les Bills). C'est l'atout numéro un des Tigers qui sont encore friables en défense notamment contre la course.

Samedi 21h30 Live sur ESPNA:
#21 Texas (3-1) @ #8 Oklahoma (4-0) Au Cotton Bowl de Dallas.
La Red River Rivalry a couronné le futur vainqueur de la Big12 4 de ces 6 dernières années. Les deux autres années? Ce fut le perdant de ce match qui remporta le titre Big12! Mais cette saison ces deux universités semblent menacées par d'autres équipes. Il n'empêche que ce match, dont ce sera la 105ème édition, reste un des grands rendez vous de la saison. Battus sévèrement à la maison par UCLA, les Longhorns n'ont pas préparé ce match de la meilleure des façons. Les fans ont hué les Texans une bonne partie de la seconde mi-temps. L'attaque semble hésitante, sans solutions. Garrett Gilbert a du mal à faire oublier Colt McCoy. Il va falloir se racheter et vite. Ils auront face à eux des Sooners invaincus mais pas en pleine confiance.Trois de leurs victoires l'ont été de 7 points ou moins et ils ont donné plus de 420 yards aux attaques adverses, la pire performance de la conférence. En gros le vaincu samedi soir aura à gérer une véritable crise.


Samedi soir 2h00 du matin Live sur ESPNA: (redif dimanche 10h30)
#7 Florida (4-0) @ #1 Alabama (4-0)
Les vainqueurs de 3 des 4 derniers titres nationaux se retrouvent à Tuscaloosa. Le remake des deux derniers SEC Championship Games (gagné en 2008 par Florida, en 2009 par Alabama, les deux équipes en route vers le titre national) s'annonce brûlant. Florida a gagné ses 24 derniers matchs de saison régulière, Alabama les 28 derniers. Arkansas a prouvé tout de même samedi que la Tide n'était pas imbattable mais que pour le faire il faut réaliser un match presque parfait. Les Gators seront ils de taille pour relever ce défi? Bien sur l'enjeu ne sera pas aussi important cette fois ci, et on pourrait retrouver les deux universités au Georgia Dome pour un nouveau SEC Championship en décembre mais ce match est tout de même le plus attendu de ce début de saison. De toute manière avec 5 équipes dans le Top 15, il y a peu de place pour faire des erreurs dans la SEC et le vaincu samedi soir n'aura plus le moindre joker pour le reste de la saison. La Tide aura largement les faveurs de pronostics. Ils seront d'abord dans leur stade. De plus, bien que malmenés contre les Razorbacks, ils s'en sont sortis au bout du compte et Arkansas semble avoir le potentiel d'un TOP10 cette saison. Florida, n'a pas par contre impressionné particulièrement les observateurs depuis le début de saison même si il y a eu du mieux samedi contre Kentucky. Les clés de ce match? La capacité de l'excellente défense anti run des Gators d'arrêter Mark Ingram et celle du QB John Brantley à briller contre la meilleure défense qu'il ai eu à affronter jusque là. Son inexpérience inquiète les fans de Florida mais c'est dans ce genre de match que se révèle les "Grands" joueurs. En est il un?

Dimanche 8h00 En différé sur ESPNA:
#11 Wisconsin (4-0) @ #24 Michigan State (4-0)
Les Spartans recevront les Badgers avec leur coach Mark Dantonio victime d'un (petite) crise cardiaque il y a 15 jours après leur victoire sur le fil contre Notre Dame. Ce sera le début du calendrier Big10 pour les deux équipes qui font partie des bonnes surprises de ce début de saison. Comme à son habitude Wisconsin compte sur son jeu au sol avec un duo de grande classe, le junior John Clay et le freshman James White. MSU a perdu 14 des 15 matchs joués contre une équipe du Top25 depuis 2005, il faudra donc qu'ils prouvent qu'ils ont enfin passé un palier cette saison. Un vrai test pour ces deux universités. On doit s'attendre avec un match très "Big10", physique et défensif.

Dimanche 13h00 en différé sur ESPNA:
#9 Stanford (4-0) @ #4 Oregon (4-0)
Le vainqueur de ce match sera le grand favori pour prendre le leadership de la Pac10 laissé vacant par USC. Le Cardinal est en visite chez sa "bête noire" à Eugene où il a perdu en moyenne de plus de 25 points depuis 2002.Les Ducks ont des arguments pour que cela continue, notamment la meilleure attaque de la NCAA (57.8 points par match! 560 yards) et une défense qui tient le choc (11 points encaissés par match). Mais il y a des failles dans cette équipe d'Oregon qui a eu tout le mal du monde à battre Arizona State (ils étaient menés 24-14): Un jeu au sol moins dominateur que l'aérien et une défense qui cède de temps à autres des gros jeux. Stanford débarque de son côté en pleine forme, derrière Andrew Luck, peut être le QB le plus impressionnant depuis le début de la saison. Notre Dame a paru complètement dépassé samedi écrasé dans son propre stade 37-14. On peut espérer une avalanche de points dans ce match qui risque de se transformer en "shootout".

Décés d'un très grand.


Hier est mort à l'age de 83 ans, George Blanda, "The Grand Old Man" légende de la NFL qui fit le plus gros de sa carrière sous les maillots des Bears (10 saisons) et des Raiders (9).

Blanda a joué dans la ligue pendant 26 saisons jusqu'à ses 49 ans. Il est au Hall of Fame de Canton depuis 1981. Un des meilleurs amis de Al Davis il reste pour beaucoup LE Raider. John Madden qui le coacha à Oakland le considérait comme le meilleur joueur qu'il ait jamais dirigé. En 1970, âgé alors de 43 ans il mena les Raiders jusqu'à la finale de l'AFC, match où il lança 2 touchdowns et réussi 1 field goal. Il avait auparavant gagné deux titres AFL avec les Houston Oilers en 1960 et 61 avant de perdre le titre 1962 après deux prolongations en finale contre les Dallas Texans (futurs KC Chiefs).

A la fois quarterback et kicker il marqua dans sa carrière 335 field goals, 943 transformations de TD et marqua 6 TD à la course. Si l'on ajoute ses 236 passes pour un touché, il est en fait responsable directement de 3418 points au total! Il détenait jusqu'à 2007 un record qu'il fut heureux d'abandonner: Celui du nombre d'interceptions en carrière (277). C'est Brett Favre qui le détient désormais.

Originaire comme beaucoup d'autres grands QBs de l'histoire, de la région de Pittsburgh, George Blanda fut drafté au 12ème tour de la draft 1949 par les Bears en provenance de l'Université du Kentucky. Il y avait été coaché par une autre légende du football "Bear" Bryant pas encore arrivé à Alabama. Au Bears il cumule déjà les deux rôles de kicker et de QB. Il décida de prendre sa retraite en 1959 quand les Bears lui annoncèrent qu'il ne jouerait que kicker la saison suivante. Finalement le lancement de l'AFL prolongea sa carrière puisqu'il remis les épaulières dès la saison suivante à Houston. Il devient alors l'un des vedettes de la nouvelle ligue et est élu AFL Player of the Year en 1961. Ses 464 yards contre Buffalo cette année là restent le record de la ligue avant sa fusion avec la NFL. Il fut l'un des éléments clés qui permirent le succès de l'AFL, un des symboles de ses attaques flamboyantes et tournées vers le jeu de passe.

Pensant à nouveau sa carrière terminée c'est simplement comme backup qu'il signa sans illusions aux Raiders en 1967. Il y resta 9 ans de plus...

GFL: On reprend les mêmes



Pas de surprise en demies finales GFL ce week end. Nous retrouverons la même affiche que l'an passé à Francfort samedi 9 .

L'Adler de Berlin est allé l'emporter à Marbourg 17 à 6 pendant que Kiel restait maître chez lui 14-0 face à Dresde.
L'an passé Berlin s'était imposé 28-14 dans ce même stade de Francfort. Kiel essaiera d'emporter enfin son premier German Bowl. Berlin est en lice pour son septième titre

CFL: Les Eskimos aiment l'air de l'Atlantique


La CFL nous a offert un gros week end avec la révolte des mal classés dans l'Ouest et des matchs énormes des meilleurs QBs de la ligue....

A Winnipeg, les Bombers (3-9) n'ont pas réussi à stopper un Calvillo des grands jours. Les locaux pensaient avoir fait le plus dur en menant à 1 minute 20 de la fin, les Alouettes (9-3) sur la ligne des 50 avec un 3ème et quatre (pour rappel en CFL il n'y a que 3 downs!). Mais le QB québécois trouvait la solution et Montréal remportait le match 44 à 40. Anthony Calvillo terminait le match avec 5Tds et 477 yards au compteur.

Du côté d'Hamilton (6-6) ce fut presque le même scénario avec Darian Durant dans le rôle du QB magique. 418 yards pour le leader de Saskatchewan (8-4) qui a permis à ses couleurs de l'emporter dans le dernier quart 32 à 25. Les T Cats poussaient jusqu'au bout mais leur "Hail Mary" finissait dans les bras d'un Rider. Avec 6 pertes de balle les Cats ont donné trop de munitions à Durant pour espérer l'emporter.

Grosse surprise à Calgary! Les BC Lions (4-8) confirment leur net regain de forme en gagnant leur 3 ème match lors de leurs 4 dernières rencontres. La victoire fut presque facile, 29-10, avec une défense des Lions particulièrement en verve. Henry Burris sous pression toute la journée n'a réussi que 11 passes sur 26 avec 2 interceptions. Calgary (9-3) reste en tête de la division Ouest mais termine le match sous les sifflets de ses supporters.

A Moncton, la CFL semble avoir réussi son test. Premier match de l'histoire de la ligue dans les Provinces Maritimes et grosse ambiance pour la victoire des Eskimos (3-9) sur Toronto (6-6). Moncton a marqué des points dans la course pour une des nouvelles franchises CFL en accueillant avec enthousiasme la ligue. Sur le terrain c'est la défense d'Edmonton qui a brillé, interceptant Cleo Lemon 6 fois. Ricky Ray auteur d'un solide 15/18 permettait à son équipe de l'emporter facilement 24 à 6.

Un aigle au pays des Tigres


Dans le programme de la semaine NCAA nous avons un intéressant match à Auburn. L'occasion peut être de voir sur nos écrans (si cela n'est pas perdu dans les dizaines ce coupures pubs) une des vielles traditions de la SEC: Le "War Eagle" de Auburn University

L'histoire à origine de cette tradition est purement légendaire. Tout le monde sait quelle a été inventée (en 1960 par le journal de l'école) mais comme elle est jolie... Elle nous emmène sur un champ de bataille de la guerre de Sécession où l'on retrouve un soldat sudiste, ancien étudiant de Auburn et unique survivant de son bataillon. Il y trouve un aigle chauve (l'aigle symbole des USA) blessé, qu'il soigne, nourrit et qui devient son compagnon. Apres la guerre notre soldat se retrouve professeur à Auburn et il est avec son aigle populaire sur tout le campus. En 1892 a lieu le premier match de football de la fac, contre Georgia et notre prof vient au match avec son aigle. A un moment du match le rapace s'envole et tourne au dessus du terrain sous les acclamations du public. Auburn gagne le match et l'aigle meurt le même jour.

En fait c'est en 1930 que tout a vraiment commencé. Des supporters achetèrent 10 dollars un aigle qu'un fermier du coin avait retrouvé coincé dans une clôture. Le jour de Thanksgiving ils amenèrent l'oiseau au match contre South Carolina (oui le même match que celui de samedi).Auburn n'avait pas gagné le moindre match en SEC depuis 4 ans! Les Tigers l'emportèrent et l'aigle devint le porte bonheur de l'équipe.

Aujourd'hui, le "War Eagle" 7ème du nom tourne autour du stade avant chaque match avant d'atterrir au milieu du terrain sous les cris des 90 000 fans qui hurlent en choeur "War Eagle" .

NFL Le programme du week end


Dimanche 19h Live sur ESPNA. en différé à 22h sur Sport +:
Falcons (1-1) @ Saints (2-0)
Les Saints ont beau démarrer leur saison doucement, ils gagnent toujours. Lundi soir, les 49ers ont globalement dominé (+130 yards en attaque) mais avec 4 pertes de ballon ils n'ont pas pu battre les champions en titre. On dit que c'est justement la marque des champions, gagner des matchs que l'on devrait perdre. Reste qu'il va falloir passer la seconde car les prétendants pour les remplacer ne manquent pas. Parmi eux les Falcons, leur ennemis intimes qui sont 1-7 contre la Nouvelle Orléans depuis l'arrivée de Brees mais ne manquent pas d'ambition cette saison. Après avoir subi une première défaite, victimes comme sûrement beaucoup d'autres d'ici la fin de saison de la défense des Steelers, ils ont remis les pendules à l'heure en humiliant les Cardinals 41-7 dimanche. Atlanta espère profiter de l'absence de Reggie Bush (jambe cassée, out pour 6 semaines) qui connaît un mois de septembre cauchemardesque après avoir du rendre son Heisman Trophy. Même si les Falcons ont eux aussi ont perdu un coureur le week end dernier (Norwood, ligaments, saison terminée), ils peuvent encore compter sur Michael Turner et le surprenant Jason Snelling. M. Ryan aura de plus une excellente cible supplémentaire avec le retour de Michael Jenkins pour épauler Roddy White (20 receptions leader NFL) . De quoi faire chuter les Saints de leur trône?

Dimanche 22 h Live sur ESPNA:
Colts (1-1) @ Broncos (1-1)
Match a haute intensité émotionnelle suite au suicide de Kenny McKinley lundi. Dans quel état d'esprit seront les Broncos après ce choc? Ce match n'était déjà pas sensé être une partie de plaisir avec la venue de Payton Manning, toujours aussi flamboyant (688 yards, 6 TDS en deux matchs!) que Denver risque de devoir affronter sans son corner vedette Bailey blessé au pied et très incertain. Quand on sait que les Colts on gagné leurs 5 derniers matchs contre les Broncos dont deux en playoffs, on peut comprendre l'inquiétude de Mac Daniels. Il y a tout de même quelques signes positifs du côté de Denver. La défense des Colts a semblé friable notamment lors du premier match contre Houston. Et Kyle Orton réalise un superbe début de saison. Reste aussi la présence de Tim Tebow qui sans avoir pour l'instant réalisé des miracles semble s'affirmer de semaine en semaine et pourrait devenir un joker de luxe pour surprendre les défenses adverses...

Dimanche soir 2h du matin Live sur ESPNA:
Jets (1-1) @ Dolphins (2-0)
Le cirque continue à New York après l'arrestation de Braylon Edwards pour conduite en état d'ivresse, un nouvel épisode dans ce qui semble être une série sans fin d'incidents en dehors des terrains pour les Jets ces dernières semaines. On en oublierai presque que les Jets ont battu les Patriots de manière très convaincante et vont se déplacer à Miami pour le leadership dans la division. Il faudra qu'ils défient le "Fish" sans Darrelle Revis, blessé à la cuisse lors de l'extraordinaire réception à une main de Randy Moss pour un touché dimanche. Une excellente nouvelle pour Brandon Marshall qui semble se plaire sous ses nouvelles couleurs à Miami et n'aura pas à affronter en tête à tête le corner des Jets. A propos de nouvelles couleurs, Jason Taylor est de retour sur ses terres, où il a passé tout de même 12 saisons dont 6 couronnées par une sélection au Pro Bowl, mais sera pour la première fois à Miami vêtu de vert. Même si ce match nous permettra de voir deux jeunes et prometteurs QBs avec Sanchez et Henne, il ne faut pas s'attendre à une avalanche de points. La meilleure défense de la saison passée (les Jets) affronte en effet celle qui a pris le moins de points lors des deux premières semaines de cette saison 2010.

Lundi soir 2h30 Live sur ESPNA:
Packers (2-0) @ Bears (2-0)
L'effet Mike Martz? En tout cas Chicago est invaincu, 2-0 pour la première fois depuis 2006. Reste que pour prouver qu'ils sont vraiment dans le coup, une victoire sur Green Bay serait parfaite. Vainqueurs à l'arraché contre Detroit, ils sont ensuite venus à bout de tristes Cowboys dimanche. Jay Cutler, décevant l'an passé avec 26 interceptions au compteur (le pire total de la ligue), est au niveau auquel les fans rêvaient qu'il serait quand il fut signé par les Bears. Il a déjà lancé pour 649 yards avec 5 Tds et une seule interception. Les Packers, de leur côté, sont au rendez vous. Une des meilleures équipes de la fin de saison 2009 ils sont restés sur la même dynamique. Si ils veulent aller loin cette année, ils devront tout de même trouver une solution au poste de running back. La saison de Ryan Grant s'est terminée dès le premier match et Brandon Jackson n'a pas rassuré les fans contre Buffalo (29 yards). On parle d'ailleurs de plus en plus d'un trade avec les Bills pour obtenir Marshawn Lynch. La bonne surprise de ce début de saison est à chercher en défense avec les 6 sacks déjà obtenus par Clay Matthews. Cutler est averti, il faudra être rapide lundi.

Petites News


Ce que Femme veut....
La moitié des journalistes de Nouvelle Angleterre ne parlent que de ça, ses coéquipiers le supplient de faire quelque chose, ses adversaires sont morts de rire, mais Tom Brady ne cède pas. Il n'ira pas chez le coiffeur.
En tout cas tant que sa compagne le top modèle Gisèle Bundchen ne lui donnera pas la permission.... C'est ce qu'il a dit mardi sur une radio de Boston.


Notre Dame de retour en Irlande
Les Fighting Irishs joueront contre Navy le 1er septembre 2012 à Dublin. Le match se jouera à l'Aviva Stadium, le nouveau Lansdowne Road stade de l'équipe nationale de rugby. Ce sera la seconde fois que cette affiche sera jouée là bas. En 1996, à Croke Park, 38000 personnes s'étaient déplacées pour voir Notre Dame triompher 54-27.

NCAA Le programme.

Des affiches plutôt attrayantes ce week end avec le calendrier de la SEC qui prend sa vitesse de croisière (deux beaux chocs entre Alabama et Arkansas et South Carolina et Auburn) et des coups d'oeil intéressants à jeter sur des outsiders comme Stanford, TCU ou NC State

Demain soir 1h30 du matin Live sur ESPNA: -Redif Vendredi 12h00-
#19 Miami (1-1) @ Pittsburgh (1-1)
Les Hurricanes ont eu 12 jours pour se remettre de leur défaite à Ohio State et reprennent la route pour affronter leurs anciens rivaux de la Big East. Coach Shannon furieux après Columbus a resserré les boulons. Face à lui il retrouve son ancien coach, Dave Wannstedt, qui dirigeait la défense des Hurricanes quand Shannon y jouait linebacker à la fin des années 80 et la défense des Cowboys quand il y fut drafté. Wannstedt a ensuite lancé la carrière de coach de Shannon en le nommant coach des LBs chez les Dolphins en 2000. Les Panthers ont aussi à se faire pardonner après leur défaite en ouverture de saison contre Utah. Ils doivent se passer de Greg Romeus, défenseur de l'année dans la Big East l'an passé, blessé au dos, et espèrent que leur coureur Dion Lewis (1799 yards en 2009) retrouvera enfin ses jambes (102 yards en deux matchs seulement en 2010). C'est la première fois que ces deux écoles se retrouvent depuis que Miami est passée dans l'ACC en 2003.

Vendredi soir 2h00 du matin Live sur ESPNA: -Redif Samedi 12h30-
#4 Texas Christian (3-0) @ Southern Methodist (2-1)
Nouvelle édition de l'"Iron Skillet Game", le match du "poêlon en fer", du nom du trophée mis en jeu pour ce match que TCU a emporté ces trois dernières années. L'occasion d'admirer l'un des meilleurs QBs de la NCAA, Andy Dalton, qui a déjà cumulé 624 yards et 4 Tds à la passe, 113 yards et 3 Tds à la course en 3 matchs. On oubliera pas Ed Wesley le RB des Frogs qui a lui déjà couru pour 384 yards avec une moyenne impressionnante de 8.2 yards par portée. Les Mustangs ont donc du pain sur la planche. Ils ont eux aussi un excellent QB en la personne de Kyle Pardon qui vient de lancer 4 Tds contre Washington State.


Samedi 18h00. Live sur ESPNA:
North Carolina State (3-0) @ Georgia Tech (2-1)
Le surprenant Wolf Pack et son spectaculaire QB "double threat" Russell Wilson se déplace à Atlanta pour affronter la triple option des Yellow Jackets. 3-0 pour la première fois depuis 2002 NC State va devoir trouver un moyen d'arrêter l'attaque de Georgia Tech qui aime priver l'adversaire de ballon avec un "ball control" implacable. C'est avec cette méthode que GT est venue à bout de North Carolina samedi dernier. Une vraie opposition de style entre deux outsiders de l'ACC.


Samedi 21h30 Live sur ESPNA:
#1 Alabama (3-0) @ # 10 Arkansas (3-0)
Très gros test pour la Crimson Tide pour le début de leur calendrier SEC. La première étape d'une série cruciale qui les fera recevoir les Gators la semaine suivante et se déplacer à South Carolina dans 15 jours. Nous retrouverons donc les Razorbacks de Ryan Mallett qui n'a pas déçu contre Georgia samedi dernier (380 yards,3Tds) dans un match de toute beauté. Ses 1081 yards depuis le début de la saison sont le meilleur total de toute la NCAA. Il aura à coeur de faire oublier son match contre Alabama l'an passé, son pire de l'année avec un 12/35 et 160 yards. C'est aussi avec cette motivation que jouera Ingram pour la Tide. Lui aussi avait eu son pire match de l'année l'an passé lors du match entre les deux facs, un petit 50 yards de gain.

Samedi 21h30 Live sur Eurosport2:
#16 Stanford (3-0) @ Notre Dame (1-2)
Cela fait 18 ans que Stanford n'a pas gagné à Notre Dame, 24 qu'il na pas commencé une saison 4-0 Mais rarement le Cardinal a eu autant d'atouts pour le faire. Andrew Luck dont on commence à parler pour le Heisman impressionne depuis le début de saison. 10 touchés lancés, aucune interception et 3 victoires faciles dont un 68-24 sur Wake Forest samedi. Il a en plus des "cannes" comme en témoigne sa course de 52 yards pour un TD contre les pauvres Deacons. Et il n'est que sophomore... Stanford peut aussi compter sur un puissant jeu de course (303 yards contre Wake Forest) et la meilleure défense anti aérienne de la NCAA pour l'instant (90 yards concédés par match). L'an passé le match fut superbe à Palo Alto avec une victoire des Californiens 45-38. Mais Jimmy Clausen ne sera pas là pour lancer 340 yards comme il le fit à cette occasion. Il faudra donc trouver d'autres solutions pour les Irishs qui viennent de perdre deux matchs de suite dans la dernière minute du match (contre les "2 Michigan"). Une mauvaise habitude à changer pour Notre Dame qui lors de ces 6 dernières défaites n'a jamais perdu de plus de 7 points... Crist le remplaçant de Clausen fait de belles choses (369 yards et 4 tds contre MSU tout de même!) mais le problème réside surtout pour l'instant dans la défense qui cède presque 450 yards par match. Un match clé pour ces deux Universités qui pourrait faire de Stanford un véritable outsider pour le titre ou relancer la saison de ND.


Samedi 2h00 du matin Live sur ESPNA: -redif Dimanche 10h30-
# 24 Oregon State (1-1) @ #3 Boisé State (2-0)
Cela fait 9 ans que les Broncos n'ont pas perdu sur leur fameux Blue Turf. C'est dire le challenge pour les Beavers samedi soir. Pour se préparer Oregon State a peint un des ces terrains d'entraînements en bleu cette semaine mais c'est surtout dans les jambes de Jacquizz Rodgers que résident les espoirs de OSU. Déjà battus chez l'autre "BCS Buster", TCU, 30-21, il y a quinze jours, la performance des membres de la Pac 10 samedi nous donnera une bonne indication du niveau réel de Boisé cette année. Ce match est peut être le plus difficile de la saison pour les Broncos qui passeront ensuite à leur calendrier WAC, une formalité pour eux ces dernières saisons. Oregon State est déjà venu deux fois ces dernières années à Boisé, en 2004 et 2006. A chaque fois ils avaient bien débuté le match en menant 14-0 avant de s'effondrer. Jamais deux sans trois?

Dimanche 8h00 en différé sur ESPNA:
UCLA (1-2) @ #7 Texas (3-0)
Une chose est à peu près sure: Ce match ne devrait pas ressembler au dernier ayant eu lieu à Austin entre ces deux équipes, un massacre 66-3 en 1997, la deuxième pire défaite de l'histoire des Longhorns. Cade McNown s'était bien amusé ce jour là à la tête de l'attaque de UCLA. Les Bruins 2010 sont loin de ce niveau de forme. Ils ont perdu leurs 15 derniers matchs chez un adversaire classé au Top25 et Texas a gagné ces 17 derniers matchs à domicile. Les Longhorns n'ont pas tremblé à Texas Tech samedi dernier et ont la meilleure défense anti run du pays (les Red Raiders ont PERDU 14 yards au sol contre elle). D'autant plus dommage pour UCLA qui base son jeu d'attaque sur son jeu au sol (266 yards à la course la semaine dernière) . Cela ressemble donc à une mission impossible pour les hommes de Rick Neuheisel même si ceux si ont réalisé un très bon match en battant Houston 31-13 samedi dernier.

Dimanche 13h00 en différé sur ESPNA:
#12 South Carolina (3-0) @ # 17 Auburn (3-0)
Après un difficile match contre le modeste Furman, coach Spurrier doit réveiller son équipe pour aller défier Auburn. Les Tigers, eux, jouent depuis le début de saison avec le feu, une courte victoire 17-14 contre Mississippi State suivie d'un match à suspens contre Clemson samedi dernier gagné 27-24. Ce match nous donnera l'occasion d'observer deux des coureurs les plus prometteurs du pays, deux freshmen, Lattimore le bourreau de Georgia il y a 15 jours pour les 'Cocks et Michael Dyer pour Auburn qui aura un gros test à relever contre une défense anti run de South Carolina qui ne cède que 2.2 yards par portée cette saison. Même si membres tout deux de la SEC, les matchs sont rares entre ces deux facs, c'est seulement le 9ème et les Gamecocks n'ont pas battus Auburn depuis ... 1933!

Retrouvez les compte rendus de match chaque fin de semaine sur le blog de Blaise Collin. (lien à droite)

GFL. Le point sur les playoffs et interview de J Wollin des Monarchs

Le German Bowl approche à grands pas. Ce week end avait lieu les quarts de finale et les résultats furent assez surprenants.

Si Berlin et Marbourg n'ont pas eu tellement de problèmes à passer (contre Braunschweig et Plattling), et se rencontreront d'ailleurs l'un l'autre le week end prochain sur le terrain des Mercenaries, les résultats de l'autre partie du tableau final furent en effet inattendus.

Les Monarchs de Dresde ont réalisé l'exploit du week end en s'imposant chez les Schwäbisch Hall Unicorns sur le score fleuve de 56 à 45 Même si ils ont terminé 3ème du réputé groupe Nord et avaient gagné leur 4 derniers matchs, leur modeste fiche de 6-6 ne les mettait pas en position de favoris sur le terrain des Unicorns ( 9-3) et personne ne les imaginait inscrire 56 points à la meilleure défense du groupe Sud. Un festival offensif où les coureurs des Monarchs ont fait la différence. B Brunner le QB des Unicorns ne perdra pas beaucoup de matchs dans sa carrière en lançant pour 507 yards et 5 Tds comme il l'a fait dans cette partie!

Peut être encore plus surprenant, la grande frayeur qu'ont eu les Hurricanes de Kiel (11-1). Les grands favoris de la GFL n'ont en effet battu les Scorpions de Stuttgart et leur petite fiche de 4-8 que 23 à 21! Dans des conditions climatiques calamiteuses, dominateur, Kiel n'a pourtant pas su tuer la rencontre et leur QB a laissé les Scorpions dans le match en lançant trois coûteuses interceptions. De quoi donner des idées aux Monarchs le week end prochain? Dresde essaiera en tout cas d'atteindre son premier German Bowl.

Après cette performance de son équipe, Jeffrey Wollin le coureur canadien des Monarchs (2TDs contre les Unicorns, 9ème coureur de la GFL avec 608 yards au compteur) a répondu à quelques unes de nos questions:

- Comment es tu arrivé à Dresde?
- J'ai terminé mes études à l'Université de Calgary et j'espérais continuer ma carrière dans le football, en jouant en professionnel. Mon grand frère Chris (NDLR: qui joue DB à Dresde également) jouait depuis deux ans à Stuttgart et il a essayé de me faire venir chez les Scorpions. Finalement ça n'a pas pu se faire mais il a contacté le coach ici à Dresde et finalement on s'est retrouvé tout les deux ici. Lui avait déjà un passeport allemand et moi j'ai le mien depuis peu.


- Est ce que cela a été facile pour toi de t'adapter à la vie en Allemagne?
- Le plus difficile a été la barrière de la langue. Je n'avais pas en plus beaucoup le temps pour prendre des cours et apprendre l'allemand. Mais les gens à Dresde sont très accueillants et très plaisants. En plus j'apprécie la cuisine allemande et les filles sont très belles ici en Europe!

- Que penses tu du niveau de jeu en GFL?
- Il est très compétitif. C'est je pense la meilleure ligue en Europe.

- Depuis l'arrivée de Jacob Christensen (QB ex Iowa et Eastern Illinois) vous êtes invaincus avec 5 victoires de rang. Qu'est ce qui a changé depuis qu'il est là?
- Jake est un excellent quarterback et son leadership amène beaucoup de confiance à notre attaque. Ce n'est pas seulement son talent sur le terrain lors des matchs mais aussi ce qu'il apporte en dehors et aux entraînements qui aide l'équipe.

- Cette victoire à Schwabisch Hal a été assez folle non? Raconte nous un peu...
- Je n'ai pas beaucoup vécu de matchs de ce genre, non seulement où tu encaisses 45 points et gagne quand même mais où une seule erreur, un seul gros jeu peut changer le match complètement. Notre attaque savait qu'elle pourrait marquer des points dans cette partie et notre défense a fait un bon match car Schawbisch Hall a une superbe attaque. Ça a été un vrai travail de toute l'équipe pour l'emporter.

- Qu'est ce qui va faire la différence à Kiel en demie? Qu'est ce qui te rend nerveux et qu'est ce qui te rend confiant avant ce match?
- Nos deux matchs de saison régulière contre Kiel ont été serrés. Nous aurions pu gagner chacun des ces matchs. Ça s'est joué à quelques erreurs de notre part. Nous avons maintenant une plus grande confiance en nous et si justement nous limitons les erreurs je pense que l'on peut l'emporter. Pour cela il faut qu'on réalise un match presque parfait. Notre défense va devoir être affûtée pour espérer stopper leur attaque et je pense qu'en attaque on va mettre le feu et réussir à scorer. Ça pourrait être encore un match avec un gros score.

- Quels sont tes plans pour la suite?
- Je ne sais pas encore où je jouerai l'an prochain. Après la saison je vais rentrer au Canada et faire le point. J'adore jouer au football et Dresde est un super endroit pour vivre et jouer donc a priori je n'ai rien contre le fait d'y revenir l'an prochain.

UFL saison 2 c'est parti.


Les premiers matchs de la saison 2 de l'UFL avaient lieu ce week end.

A Las Vegas, les Locos se sont inclinées 27-20 devant les Tuskers de Florida, dans la revanche de la finale de l'an passé. Brooks Bollinger se distinguant à la tête des Tuskers avec 308 yards et 2Tds lancés.

A Hartford, les Colonials, ex Sentinels, affrontaient pour leur premier match les ex Redwood rebaptisés Montain Lions. Victoire facile des locaux sur le score de 27 à10 derrière la grosse performance de Josh McCown, 265 yards et 3 Tds (joli week end pour la famille Mc Cown, son frère Luke n'ayant pas démérité contre San Diego avec les Jacksonville Jaguars après la mise sur le banc de Garrard).

Cette seconde saison UFL semble bien débuter en ce qui concerne la qualité de son football mais peine toujours à attirer les foules. Il n'y avait que 9000 personnes à Las Vegas et un peu plus de 14000 à Hartford.

CFL: Week 12. Les Verts contre attaquent.


Vendredi à Regina, les Riders (7-4) ont relancé la lutte pour le leadership dans l'Ouest avec une victoire en prolongation 43-37 sur les Stamps (9-2). Dans ce match à suspens, les locaux ont été la plupart du temps menés avant de finalement arracher la partie. Le froid précoce pour la saison (5 degrés seulement au coup d'envoi) n'a pas empêché les deux attaques de faire chauffer le compteur. Le duel de QB Burris/Durant fut à la hauteur des attentes avec à eux deux 848 yards de gains!

A Vancouver, le match ne manqua pas de suspens non plus avec le TD de la victoire pour les T Cats (6-5) marqué à une minute 24 de la fin du match. Hamilton en marquant 19 points lors du 4 ème quart l'a ainsi emporté sur le score de 35 à 31. Grâce à son attaque équilibrée: Kevin Glenn lançant pour 3 touchés et 292 yards pendant que DeAndra Cobb obtenait 151 yards au sol, les T Cats n'ont pas laissé le moindre répit à la défense des Lions (3-8). BC se consolera avec un nouveau bon match de Casey Printers (3 Tds, 312 yards) qui semble ces dernières semaines trouver la bonne carburation.

Du côté de Toronto, après trois défaites de suite et cette victoire des T Cats la veille, les Argos se devaient de réagir. C'est ce qu'ils ont fait en venant à bout de Winnipeg (3-8) par 17 à 13. Ils restent donc à égalité avec Hamilton à la seconde place de l'Est avec une fiche de 6-5. Dans ce match très défensif, Toronto a pu profiter du retour de Copeland, blessé depuis plusieurs semaines qui réceptionna pour un touché clé une passe de Cleo Lemon.

Les Alouettes (8-3), elles, n'ont pas eu autant de mal à battre les Eskimos (2-9) 31 à 14. Calvillo de retour de blessure n'a pas laissé traîner les choses, le score était déjà de 19-0 à la fin du premier quart. Edmonton aura pourtant tout essayé en donnant sa chance à ses deux QB remplaçants, Maas et Zabransky, sans succès probant.

Un français aux commandes de l'attaque des Carabins demain?


Maxime Sprauel pourrait profiter de la blessure à la cheville d'Alexandre Nadeau et jouer au poste de QB pour les Carabins de Montréal demain contre St François Xavier. En concurrence au poste de second quarterback avec A Dostie, le staff des Carabins n'a pas encore clairement annoncé qui pourrait remplacer Nadeau.

Si nous nous ne trompons pas ce serait la première fois que l'attaque d'une équipe universitaire nord-américaine serait menée par un QB tricolore.

NFL: Le programme


Dimanche 19h. Live sur ESPNA:
Steelers (1-0) @ Titans (1-0)
En attendant que Ben Roethlisberger revienne, les Steelers sont revenus aux bases de leur jeu: Jeu au sol (avec un fringant Mendenhall) et défense. Lors de leur victoire en prolongation contre les Falcons, le coureur d'Atlanta Michael Turner n'a gagné que 42 yards. Depuis 2006 d'ailleurs Pittsburgh n'a laissé que trois fois un coureur adverse atteindre la barre des 100 yards. La pression sera donc sur les épaules de Chris Johnson qui a lui atteint cette barre lors de ses 12 derniers matchs (il est à 2 matchs du record de Barry Sanders). Encore impressionnant contre les Raiders (142 yards), il devra affronter une toute autre défense dimanche.

Dimanche 22h00 . Live sur ESPNA:
Patriots (1-0) @ Jets (0-1)
Les Jets annoncés comme l'un des favoris de cette nouvelle saison viennent de vivre une première semaine cauchemardesque. Non seulement ils ont perdu lundi soir contre Baltimore mais en plus la manière ne fut pas rassurante: Seulement 6 first downs, le plus faible total pour la franchise depuis 1976! Si on ajoute quatorze pénalités et des fumbles à répétition, la perte pour la saison du DT Kris Jenkins, on peut parler d'un vrai Lundi noir. La suite ne fut guère meilleure avec un "scandale" qui a occupé les médias une bonne partie de la semaine. Une journaliste mexicaine s'étant plaint des attitudes sexistes dont elle aurait été victime dans le vestiaire et lors des entraînements de l'équipe. Une nouvelle défaite dimanche contre leur principal (et détesté) rival dans l'AFC East serait catastrophique. Scénario pas si improbable que ça après la superbe démonstration des Patriots contre les Bengals...

Dimanche 22h30 En différé sur Sport +:
Bears (1-0) @ Cowboys (0-1)
Au rayon "déceptions" on trouve également Dallas, pas convaincant à Washington après une presaison où Romo a semblé "en dedans". Malgré 380 yards gagnés, les Cowboys ont été médiocres dès qu'ils entraient dans le camp des Redskins et ont accumulé les pénalités.
Chicago de son côté s'est retrouvé au coeur de la controverse de la semaine en battant les Lions. Detroit se voyant refuser un possible TD de la victoire sur une décision arbitrale contestée et contestable (plus liée à l'application de la règle à la lettre qu'à ce que les arbitres ont vu). Ce qui n'empêche que Chicago a de quoi avoir le sourire: Jay Cutler a fait son meilleur match sous le maillot de Chicago (372 yards 2TDs), Matt Forte a tout simplement fait la meilleure performance en NFC de tout ce week 1 (201 yards au total et 2TDs) pendant que le défense sortait du match Matt Stafford. La confiance sera donc du côté de Chicago dimanche et la pression du côté des locaux...

Dimanche 2h du matin Live sur ESPNA:
Giants (1-0) @ Colts (0-1)
C'est Manning Bowl à Indianapolis, le premier depuis 2006. Un match que les Colts abordent avec un peu d'inquiétude après leur défaite à Houston. La défense anti-run a pris l'eau (231 yards de Arian Foster et 3TDs) tandis que les coureurs d'Indianapolis ne gagnaient de leur côté que 44 maigres yards derrière une ligne offensive débordée, qui a en plus eu beaucoup de mal à protéger Peyton Manning. Quand on sait que cette O-Line aura à affronter le formidable "front 7" des Giants impressionnant contre les Panthers dimanche dernier on peut être inquiets pour eux... Autre mauvaise nouvelle pour les Colts: leur safety star Bob Sanders s'est (encore!) blessé pour la saison. Reste évidemment Payton qui a malgré tout failli sauver le match à lui tout seul (433 yards, 3TDs). A New York son frère Eli n'a pas démérité avec 263 yards et 3TDs. Mais il devra être plus prudent car il a lancé 3 interceptions contre les Panthers. Les Giants comptent aussi sur Bradshaw, bien en jambes dimanche, qu'ils aimeraient voir imiter Foster...

Lundi 2h30 du matin Live sur ESPNA:
Saints (1-0) @ 49ers (0-1)
Ce ne fut pas parfait pour les Saints mais seule la victoire est belle! Avec seulement 14 points, 2 field goal loupés et plusieurs passes relâchées par les receveurs de la Nouvelle Orléans, l'attaque des Saints n'a pas eu son rendement habituel contre les Vikings. Mais n'est ce pas le signe des grandes équipes de gagner les matchs qu'elles ne jouent pas bien? Les 49ers, eux, sont loin d'en être là. Annoncés comme possibles prétendants à la NFC West, ils ont complètement loupé leur premier match à Seattle. Et on ne peut pas dire que les Saints leur réussissent ces dernières années. Depuis son arrivée à la Nouvelle Orléans, D Brees a battu les 49ers 4 fois en autant de matchs en cumulant 1221 yards, 10 TDs et seulement 2 interceptions.

Cedric Cotar signe aux Argos


On voyait mal le linebacker international préparer la Coupe du Monde en D2 à Nîmes. La nouvelle est tombeé hier soir: Cédric Cotar jouera la saison prochaine sous le maillot des Argonautes d'Aix en Provence.


Boisé State vue de l'intérieur.


Depuis quelques années leur étoile semble lentement mais sûrement monter vers les sommets. Ils nous ont offert quelques uns des plus extraordinaires matchs de ces dernières saisons C'est peut être, enfin, "leur" année. Celle qui pourrait couronner Champion une des ces petites universités que l'ont a surnommées les "BCS Busters". Qu'est ce que donc que Boisé State University? Pas juste ces Broncos indomptables porte drapeaux de leur fac, mais toute cette université, à la fois isolée géographiquement et un peu à part dans le paysage de la NCAA...

Pour répondre à cette question, nous avons obtenu un entretien avec un des ses dirigeants de BSU: John Bieter. En plus des ses attributions de professeur d'histoire il est le directeur adjoint du Centre des Etudes Basques de BSU, un centre emblématique de l'Université. Il est aussi, bien évidemment, un fan des Broncos (il a même fait le voyage jusqu'à Washington pour voir le match contre Virginia Tech) , ancien joueur universitaire (à St Thomas, Minn en NCAA Div3, les grands rivaux du St John's de John Gagliardi) et un de ceux qui pouvaient le mieux nous expliquer l'environnement social, culturel et économique sur lequel s'est construit l'aventure des Broncos...

- Comment est l'ambiance à Boisé en ce moment?
- C'est assez incroyable! Je suis un natif de la région et si on m'avait dit il y a 30 ans que les Broncos seraient en course pour le titre un jour je n'y aurai jamais cru! Toute la ville est excitée par cette saison de football. Autrefois à Boisé, on avait tendance à regarder ce qui se passait dans le Nord de l'Etat du côté des Vandals de Idaho à Moscow mais maintenant c'est l'inverse.

- Pour vous qu'est ce qui a rendu possible ce succès?
- Il y a deux choses en fait. Un aspect économique et régional et l'aspect sportif. Economiquement l'Ouest des Rocheuses s'est beaucoup développé ces dernières décennies et c'est assez normal que les Universités de la région en ait profité que cela soit dans le nombre d'étudiants, la qualité des études ou les résultats sportifs de leurs équipes. Boisé State fait partie de ce mouvement qui inclue des Universités comme Utah, BYU ou Gonzaga (NDLR: Une université de l'Est de l'Etat de Washington qui est devenue en quelque sorte le Boisé State du basketball NCAA).
Ensuite il y a l'aspect sportif et je crois que le staff des Broncos a bâti sa réussite sur plusieurs points:
* Le fait de jouer très souvent des matchs en dehors du traditionnel samedi ce qui a donné de l'exposition médiatique aux Broncos dans tout le pays, a fait connaître l'Université et a beaucoup aidé les recrutements.
* La volonté du staff d'utiliser beaucoup de joueurs. A la différence des équipes traditionnelles qui font jouer sur un match une trentaine de joueurs, notre staff n'hésite pas à donner leur chance à de nombreux non titulaires, avec souvent un cinquantaine de joueurs qui jouent effectivement lors des matchs. Ça motive toute l'équipe, tout le monde sait qu'il aura sa chance. Quand ils sont sur le terrain ils peuvent donner 100% et sont souvent plus frais que les équipes des adversaires.
* La créativité et l'audace du playbook tant en attaque qu'en défense. Les Broncos surprennent, ne jouent pas un football standard et nos adversaires ont souvent du mal à s'adapter.


- Parlez nous un peu de votre Centre des Etudes basques... c'est un peu surprenant!
- C'est le seul de ce type aux Etats Unis. A la fin du 19ème siècle la région de Boisé dans la vallée de la Snake River s'est développée autour de l'élevage du mouton. Cette activité a attiré de nombreux immigrants basques qui pratiquaient cet élevage chez eux en Europe. Aujourd'hui encore il y a donc à Boisé un quartier basque et environ 10% de la population a des origines basques. Toute la famille de ma mère est originaire de la région de Bilbao. La vie culturelle locale est donc influencée par la culture basque (NDLR: Notamment un festival qui a lieu tout les 5 ans et qui réunit la diaspora basque de tout le pays, le dernier a eu lieu cet été). Notre centre permet aux étudiants issus de cette communauté de renouer aves leurs origines d'apprendre l'histoire et la culture basque d'apprendre aussi la langue basque dans notre Ikastola mais en fait ces étudiants ne représentent qu'environ 20% de ceux qui fréquentent et suivent des cours au Centre. Ce qui est à remarquer c'est que 80% de nos étudiants n'ont pas d'origines basques et sont là car cet aspect de l'histoire et de la culture de notre ville les intéressent.

- En fait les Broncos devraient s'appeler les "Fighting Basques" ce serait plus sympa non?
- Oh j'avais pas pensé à ça! J'adorerai! L'influence de notre communauté n'est pas si grande que ça et n'est pas allée jusque là! Mais cela aurait été une excellente idée!

NCAA: Les "gros" tomberont ils dans les pièges?


Programme moins alléchant que le week end dernier en NCAA sur nos écrans mais on aura tout de même l'occasion de voir quelques prétendants dans des matchs pièges à l'extérieur, avec une ou plusieurs surprises au bout?

Demain soir 1h30 du matin Live sur ESPNA:
Cincinnati (1-1) @ North Carolina State (2-0)
Oubliez les Bearcats de Brian Kelly! Cincinnati ne ressemble plus du tout au show aérien de ces dernières années. Lors de son dernier match elle a cumulé 263 yards au sol (du jamais vu depuis 2007) et seulement 130 yards à la passe (le plus faible total depuis 2006). Butch Jones fait sa révolution avec des résultats mitigés pour l'instant. Pourront ils battre une défense du Wolf Pack qui est experte pour provoquer des pertes de balles?

Vendredi soir 2h du matin Live sur ESPNA:
Kansas (1-1) @ Southern Mississipi (1-1)
A Kansas aussi le nouveau coach, Turner Gill, ex-Buffalo, a des débuts agités. Surpris par North Dakota State lors du premier week end, les Jayhawks ont réagi en battant Georgia Tech samedi. Ce premier déplacement dans l'état du Mississipi pour KU devrait leur permettre de confirmer que ce premier match était un accident.

Samedi 18h00 Live sur ESPNA:
#12 Arkansas (2-0) @ Georgia (1-1)
Les Razorbacks arriveront ils à stopper une série de 6 défaites de suite contre les Bulldogs? Cette saison Arkansas a de l'ambition, derrière son QB Ryan Mallett, souvent cité pour le Heisman et qui a en deux matchs déjà lancé 6 TDs pour 701 yards avec un taux de réussite de 73%. Reste que le jeu au sol reste suspect (99 yards seulement contre la modeste Louisiana Monroe). Georgia espère rebondir après sa défaite à South Carolina et attend la décision de la NCAA sur une possible réduction de la suspension de son receveur star AJ Green (qui a pris 4 matchs pour avoir vendu son maillot du dernier Independance Bowl). Si Green peut jouer il pourrait redynamiser une attaque qui n'a rien montré contre les Gamecocks samedi.

Samedi 21h30 Live sur ESPNA: (redif dimanche 8h00)
#10 Florida (2-0) @ Tennessee (1-1)
Match piège? Urban Meyer n'est pas très content de son attaque jusqu'à présent, avec 10 fumbles en 2 matchs et deux victoires plutôt poussives (samedi il y avait 7-7 à la mi-temps contre USF). Ne pas non plus se fier au score des Vols de samedi dernier, même si Oregon est reparti avec un large 48-13, il y avait 13 partout à la mi temps et Tennessee a montré quelques belles choses. Entre autres un 162 yards au sol pour le RB Taureen Pool. Les Gators ont battu les Vols lors de leurs cinq dernières confrontations et seront encore favoris samedi mais ils devront se méfier dans un des stades les plus chauds du pays.

Samedi 2 h du matin Live sur ESPNA: (redif dimanche 10h30)
#6 Texas (2-0) @ Texas Tech (2-0)
En parlant de stade bouillant, la réputation de celui des Red Raiders n'est plus à faire. Et les Longhorns sont bien placés pour le savoir. C'est à Lubbock que s'est envolé pour eux le titre en 2008 et en 6 voyages là bas, Mack Brown n'a gagné que 3 fois. La transition de l'ère Leach à l'ère Tuberville semblant se faire sans accroc à T Tech, il est certain que les Longhorns ne prendront pas ce match à la légère.

Dimanche 13h00 en différé sur ESPNA:
Notre Dame (1-1) @ Michigan State (2-0)
Joué le soir heure américaine (2h00 du matin heure française), ce match de Notre Dame n'est pas retransmis sur Eurosport2.
Après la défaite contre Michignan, Brian Kelly sait désormais qu'il faut absolument qu'il protège son QB, Dayne Crist. Sans lui les Irishs ne sont plus la même équipe. Mais pour battre les Spartans il faudra en plus serrer la défense au sol qui a pris souvent l'eau contre les Wolverines et devra affronter un duo de RBs impressionnant ( E Baker et L Bell) qui a gagné 490 yards en deux matchs.

Rafale de questions pour "nos" Carabins

Les "Carabins Français" Alex Stropiano, Maxime Sprauel, Tony Rayapin et Alex Sy ont répondu pour le blog aux mêmes questions pour ainsi nous donner leur vision personnelle de leur(s) aventure(s) à l'Université de Montréal (2-0 pour l'instant après leur nouvelle victoire du week end dernier 29-8 contre Concordia).

- Comment es tu arrivé chez les Carabins? Comment as tu été repéré/ recruté/ coopté?

- Max Sprauel: Mon but était d'évoluer jusqu'au plus haut niveau qu'il m'était possible d'atteindre. Il se trouve que Dimitri Kiernan qui jouait chez les Blacks venait des Carabins, il m'a mis en relation avec Marc Santerre (NDLR le head coach de Montréal), puis avec le soutien de Larry Legault j'ai "présenté ma candidature" à Marc, et pendant qu'il était en France, il est venu me voir à la finale élite 2009... et me voila ici!

- Alex Sy: Je suis arrivé aux Carabins de ma propre initiative il y a maintenant quatre ans. Je n'avais jamais joué au football de ma vie, étant initialement un joueur de soccer. J'ai été donc convoqué par la suite un samedi matin pour des tests, puis suite a une réponse positive de la part du Head coach Marc Santerre l'aventure commença avec les Carabins dès le samedi après midi.

- T Rayapin: Je suis venu en vacances à Montréal puis j`ai vu un match j' ai aimé l'ambiance donc j`ai pris contact avec Marc Santerre puis j'ai intégré équipe.

- Alex Stropriano: Je suis arrivé ici par la toute petite porte. J’évoluais en France chez les Centaures où j’ai fait la connaissance d’un coach québécois qui était venu pour coacher notre équipe junior. Rentrant l’année d’après à Montréal pour coacher chez les Carabins, il m’a proposé de glisser un mot sur moi pour me faire inviter au camp sans aucune promesse d’être retenu dans l’équipe. J’ai donc décidé du jour au lendemain de partir pour un an d’échange au Québec pour exploiter la chance qui m’était donnée. À la suite du camp, les coachs ont décidé de me garder et je travaille maintenant à chaque jour pour leur confirmer qu’ils ont fait le bon choix.

- Quelles études fais tu ?

- M S: J'étudie en kinesiologie, dans le but de devenir entraîneur personnel.

- T R: J'étudie en art et sciences avec option chinois
.
- A Sy: J'étudie temporairement en Mineur Arts et Sciences, où je passe des cours à options crédités par HEC.

- A St: Je viens de finir un baccalauréat (équivalent bac+4 en France) en kinésiologie et en commence un autre en Communication.

- Qu'est ce qui t'as le plus surpris ici?

- A Sy: Un fait marquant qui m'as surpris ici est la simplicité des gens ainsi que l'intégration dans l'équipe qui n'a vraiment pas été un problème.

- M S: Hé bien je dirai l'investissement personnel des joueurs. Nous mettons la moitié de notre temps dans le football.

- A St: Le public ! Le football ici est profondément inscrit dans la mentalité. Il y a une grosse différence entre jouer devant 100 personnes à Grenoble et jouer devant plus de 5000 personnes à Montréal. En plus, nous avons un public très partisan qui fait beaucoup de bruit. Il a déjà montré qu’il pouvait changer le sens d’un match par ses encouragements.

- T R: Ce qui ma surpris c'est l'euphorie autour du football comparé à la France (et le froid lol ).

- Qu'est ce qui te manque le plus de la France?

- T R: Ma famille et mes amis, les viennoiserie et les grecs.

- A St: J’essaye de rentrer le plus souvent possible en France mais ma famille et mes amis me manquent beaucoup. La nourriture aussi… Ça fait cliché un peu mais on mange tellement mieux en France !!!

- M S: .Mes amis et le lac Leman.

- A Sy: Indéniablement ma famille est ce qui me manque le plus du pays, mais cela fait partie du jeu et ne me rends que plus fort dans les moments difficiles.

- Comment trouves tu le niveau de football dans le championnat CIS?


- TR: Le niveau CIS est plus élevé et intensif.
- Alex Stropiano: Pour un gars qui sort de la D2, la vitesse d'exécution est incroyable. Tous les joueurs, quelque soit leurs positions, sont de véritables athlètes qui passent leur temps à s’entraîner et à améliorer des capacités physiques et techniques déjà innées. J’ai mis beaucoup de temps à m’y adapter.

- A Sy: Le niveau de football dans le championnat CIS est sans aucun doute un des meilleurs spectacles universitaires aujourd'hui, tout va très vite, les athlètes sont au top de leurs forme, le public est au rendez-vous. Une expérience unique.

- M S: Je dirai que la différence avec la France c'est le temps que nous passons à nous entraîner et les structures. En combinant tout ça plus le talent des joueurs, on obtient un jeu qui va très vite et est très discipliné.

- Quels sont tes objectifs football pour cette saison?


- A Sy: Mes objectifs cette saison sont les mêmes que les 3 dernières années, donner le meilleur de moi même chaque jour, m'améliorer un maximum, profiter de chaque opportunité qui m'est donnée pour briller et me rapprocher de mon but ultime.
- M S: J'espère avoir l'opportunité de jouer cette saison.

- TR: Mon objectif est de faire une belle saison avec plein de "picks" (lol).

- A St: J’évolue depuis plusieurs mois en ligne offensive. Je veux continuer de profiter de l’enseignement de mes coachs et de nos vétérans à ce poste qui sont des grands athlètes et de très bons techniciens. Dans l’idéal, j’aimerais être habillé à chaque match.

- Joueras tu en France cette saison ou es tu 100% au Canada cette année?

- M S: Et bien je serai là pour la Coupe du Monde.

- TR: Cette année je ne pense pas car je l'ai fait la saison dernière et physiquement c'est vraiment fatiguant. J'ai enchaîné l'off season avec les Carabins puis fini la saison avec les Flashs de la Courneuve et juste après l'Equipe de France .

- A St: Ayant participé l’année passée à la montée des Centaures en Elite, il est certain que j’aimerais entamer cette nouvelle aventure avec mes camarades grenoblois. Mais la poursuite de mes études est aussi importante. Il va donc falloir voir ce qu’il est possible de faire. De plus, je pense à l’équipe de France… Cela me permettrait peut-être de décrocher une invitation pour un stage.

- A Sy: Mon choix n'est pas encore 100% sur donc je ne peux pas trop m'avancer sur cette question, mais c'est sur que jouer la saison en France m'amènerait ce dont j'ai le plus besoin: l'expérience de match.


- Avec tout les français à Laval, est ce que tu attends les matchs contre eux avec impatience? Vous avez des contacts avec eux?

- A St: On commencera à penser à Laval quand il sera le temps. On travaille match par match pour ne pas se tromper d’objectifs. Quand aux français qui jouent pour le Rouge et Or je ne les connais pas personnellement.

- TR: Oui j'ai des contacts avec Artchil Monney et Jeremy Rabot. Je suis impatient oui car se sont mes coéquipiers au Flash de la Courneuve et ça ne va pas être marrant d'être pour une fois adversaires .

- Alex Sy: Bien sur j'attends ce moment avec impatience, c'est comme un PSG-OM chez nous! La rivalité est si forte entre nous que ce match est toujours quelque chose de spécial. Je suis en contact avec les autres français à Laval du aux camps précédents de l'Equipe de France, mais nous ne communiquons pas spécialement durant la saison universitaire.

- Un message perso pour les lecteurs du blog, les fans et joueurs français?
- Alex Sy: Je ne peux que les remercier du soutien qu'ils apportent jour après jour au football. Notre sport est quelque chose de spécial donc ne lâchez rien et continuez a être de plus en plus nombreux à représenter notre sport!

Merci à Alex Stropiano pour son aide.

Aucune "Hail Mary" n'a jamais été réussie depuis les vestiaires...

Vous avez peut être remarqué que TO et Ochocinco étaient déjà rentrés au vestiaire hier lors du match des Bengals aux Pats quand Carson Palmer a tenté une "Hail Mary" lors de la dernière action de la première mi-temps. Peu importe direz vous, Palmer était un peu court et de toute façon les "Hail Mary" foirent 99% du temps, oui, mais parfois....

http://www.youtube.com/watch?v=8jNwscpjutg

C'est le QB Garrett Steele de Kingsburg High (Cal) qui a réussi celle là contre San Luis Obispo il ya quelques jours.

CFL week 11: BC et Winnipeg reprennent des couleurs.


Calgary (9-1) n'a pas fait de détail contre ses voisins d'Edmonton (2-8), avec une septième victoire de suite contre les Eskimos, 36 à 20. Les "batailles de l'Alberta" sont de véritables massacres cette année avec en 3 matchs un score cumulé de 146 à 40! Avec au total 587 yards cumulés sur ce match l'attaque des "Stamps" est tout simplement un niveau au dessus cette saison en conférence Ouest.

Avec l'absence de Calvillo qui se prolonge, les Alouettes (7-3) se sont tout de même rassurées avec le retour de Adrian McPherson pour le suppléer. L'ancien de Florida State a été déterminant dans la victoire des siens à Hamilton (5-5) 27 à 6 avec 238 yards à la passe et 121 de plus à la course. De quoi être confiants en cas de nouveau coup dur.

A Vancouver (3-7), les Lions ont enfin montré ce qu'ils espéraient montrer depuis le début de saison avec ce que certains journalistes ont appelé la "destruction" des Argos (5-5). Une victoire 37-16 où les Lions ont dominé dans tout les domaines. Enfin plus de 300 yards à la passe (+ 2TDs) de Printers, 6 sacks de la défense et une agressivité retrouvée (à l'image du plaquage infligé à Corey Boyd, le meilleur coureur de la ligue, sorti boitant bien bas en troisième quart). C'est la troisième défaite de rang pour Toronto qui voit les Alouettes s'éloigner un peu plus.

Enfin à Winnipeg (3-7), les Bombers ont repris espoir en dominant les Riders (6-4) 31 à 2. Bien aidés par des Verts accumulant les erreurs et les pénalités (dont deux annulant des interceptions), les Bombers ont concédé moins de 200 yards aux visiteurs pour terminer une série de 5 défaites de suite contre leurs voisins des Plaines. Leur déplacement à Toronto le week end prochain sera déterminant pour la course à la qualif.

NCAA: Plus d'infos à côté!


Petit rappel:

Si vous souhaitez des infos sur les "polls" de la NCAA, les matchs des semaines écoulées, des détais sur ceux à venir, n'hésitez pas à consulter le blog de Blaise (lien en haut à droite de cette page)...

NCAA: Une journée "monstrueuse"


En NCAA on aime bien les superlatifs... Week2 a donc été baptisé cette année "Monster Week" compte tenu du nombre de chocs au programme. Vous pourrez suivre 11 des équipes du top 25 dont 4 affrontements directs et si ça ne vous suffit pas on rajoute le classique ND-Michigan!
Le détail:

Vendredi soir 1h du matin Live sur ESPNA (redif samedi 10h):
# 23 West Virginia (1-0) @ Marshall (0-1)
La Herd ne chôme pas en ce début de saison. Après Ohio State , et une déroute 45-7 voilà les Mountaineers pour un derby du "Coal Bowl" a priori déséquilibré. On surveillera Noël Devine à WVA, un des outsiders pour le Heisman.

Vendredi soir 4 h du matin Live sur ESPNA (redif samedi 12h30):
UTEP (1-0) @ Houston (1-0)
Lancement de la saison en Conference USA avec un match que les Cougars attendent depuis presque un an. C'est en effet en perdant 58-41 à El Paso l'an passé que le rêve de "BCS buster" de Houston s'était arrêté. Il devrait y avoir du spectacle entre ces deux équipes qui aiment lancer loin, fort et souvent. Là aussi un espoir de Heisman trophy en la personne du QB de Houston Case Keenum.

Samedi 18h00 Live sur ESPNA:
# 22 Georgia (1-0) @ #24 South Carolina (1-0)
Ouverture de la saison SEC avec un match qui s'annonce serré entre deux outsiders. Aaron Murray le QB freshman des Bulldogs sera t il tenir la pression de la défense de Coach Spurrier?

Samedi 21h30 Live sur ESPNA:
#12 Miami (1-0) @ #2 Ohio State (1-0)
Oui c'est bien Miami, Florida! A la différence des Gators qui se sont échauffés contre Miami, Ohio, les Buckeyes défient le "vrai" Miami. Le match sera t il aussi bon que le Fiesta Bowl 2003, la dernière rencontre entre les deux équipes, qui avait donné le titre à OSU après une double prolongation? Beau duel de quarterbacks en perspective entre Jacory Harris et Terelle Pryor.

Samedi 21h30 Live sur Eurosport2:
Michigan (1-0) @ Notre Dame (1-0)
Aucun des ces deux monuments n'est classé dans le top25? Peu importe! Ce match est et reste un des classiques de la saison. Avec en plus "notre" Blaise Collin aux commentaires, on ne peut pas louper ça! Les Irish arriveront ils à stopper la nouvelle coqueluche des Wolverines, Denard Robinson? Si c'est le cas Rich Rodriguez pourrait se retrouver en position délicate.

Samedi 1 h du matin Live sur ESPNA (redif dimanche 10h30):
#18 Penn State (1-0) @ #1 Alabama (1-0)
On ne pourra pas après ce week end reprocher aux ténors de la Big10 de programmer, comme d'autres, des matchs faciles en début de saison. Les Lions se déplacent chez les champions en titre. La Tide sera privée de Mark Ingram ce qui pourrait donner un peu d'espoir à PSU. Cela fait 20 ans que ces deux grandes équipes ne se sont pas rencontrées. Cela fait aussi 20 ans que Penn State n'a pas battu une équipe classée numéro 1...

Samedi 4h30 du matin Live sur ESPNA:
#25 Stanford (1-0) @ UCLA (0-1)
Ouverture de la saison Pac10, avec UCLA déjà sous pression, victime de l'incroyable Daniel Thomas à Kansas State samedi. Stanford semble pouvoir surmonter le départ de T Gerhart pour la NFL, le Cardinal a gagné 213 yards au sol contre Sacramento State et comme UCLA en a concédé plus de 300 on peut s'attendre à ce que les visiteurs courent beaucoup. Assez pour gagner à Los Angeles pour la première fois depuis 14 ans?

Dimanche 8h00 en différé sur ESPNA:
#17 Florida State (1-0) @ #10 Oklahoma (1-0)
Première rencontre entre ces deux équipes depuis l'Orange Bowl 2000 qui avait donné le titre aux Sonners. OU a eu toutes les difficultés du monde à battre Utah State (31-24) samedi dernier. Landry Jones fut très décevant pour son premier match à la tête de l'attaque des Sooners. Pas de quoi être rassuré avant d'affronter des Seminoles en plein regain.

Dimanche 13h00 en différé sur ESPNA:
#7 Oregon (1-0) @ Tennessee (1-0)
Premier match de l'histoire entre Vols et Ducks. On gardera un oeil sur le receveur d'Oregon Kenjon Barner auteur de 5 touchés samedi dernier en une seule mi-temps! Tennessee devra se passer de son propre receveur vedette, Gerald Jones, blessé à la main.

NFL: Le programme de Week1


C'est ce soir que débute (enfin diront certains) la saison NFL. Voici le programme de cette première semaine.

Ce soir 2h30 du matin Live sur ESPNA:
Vikings @ Saints
Record d'audience en danger aux Etats Unis?
Le lancement de la saison+En Prime time+ Brett Favre+ les champions en titre + la revanche du NFC Championship de l'an dernier= Du très très lourd. Comme si cela ne suffisait pas Adrian Peterson a mis un peu d'huile sur le feu en "garantissant" hier une victoire de Minnesota. De quoi en tout cas mettre toute l'Amérique derrière son écran.

Dimanche 19h00 Live sur ESPNA:
Bengals @ Patriots
Le premier match officiel du duo de receveurs atomique TO/OchoCinco. Chez des Patriots qui espèrent bien retrouver leur place au sommet de la ligue cette saison et qui ont encore dans leur artillerie un certain Moss. Cela nous donne donc les trois Wrs les plus inflammables des années 2000 sur le terrain et deux candidats aux playoffs.

Dimanche 22h15 Live sur ESPNA:
Packers @ Eagles
Kolb peut il prendre le relais de McNabb? La défense du Pack peut elle se mettre au niveau de l'attaque? Voila un duel entre deux équipes qui doivent répondre à ces questions pour espérer jouer un rôle cette saison. A l'issue du match la saison NFL aura peut être un favori de plus, peut être aussi un prétendant de moins.

Dimanche 2h20 du matin Live sur ESPNA:
Cowboys @ Redskins
Dans le genre "questions en attente de réponse urgente" celui ci sera aussi pas mal! Quel est le vrai niveau des Cowboys décevants tout au long de la presaison? Romo peut il enfin faire passer un palier à cette équipe? Quand aux Redskins, on ne sait plus trop où ils en sont après le feuilleton Haynesworth et la blessure à la cheville de McNabb. Compte tenu du standing de ces équipes et la rivalité entre elles, le vaincu aura déjà à subir un très grosse pression après ce match.

Lundi soir 1h du matin Live sur ESPNA:
Ravens @ Jets
Et si c'était finalement celui là le vrai choc de cette première journée? Après avoir réglé le problème Revis, les Jets sont à nouveau classés comme favoris dans l'AFC après un recrutement tonitruant cette intersaison. Face à eux Baltimore avec son éternelle défense de fer et une attaque en progression constante depuis l'arrivée de Flacco. Déjà peut être un match clé pour les positions (et les "homefield advantages" qui vont avec) en playoffs.

Lundi soir 4h du matin Live sur ESPNA:
Chargers @ Chiefs
Les Chargers seront les grands favoris de ce match comme de leur division, qu'ils ont gagné ces 4 dernières années. Cette rencontre sera l'occasion en tout cas de découvrir deux rookies qui ont fait de belles choses en presaison. Ryan Matthews, le coureur qui doit faire oublier aux fans des Chargers L Tomlinson et Dexter McCluster, l'ancienne vedette "à tout faire" de Ole Miss qui pourrait redynamiser l'attaque des Chiefs.

Entretien avec Frank Chagnon, coach pour la plus vieille équipe de football au Monde.


Frank Chagnon "recruiting coordinator" et assistant coach (Ligne défensive) à McGill nous a accordé une interview pour nous parler en autres de la saison universitaire au Canada.

- En quoi consiste ton rôle de "recruiting coordinator"?
- Le rôle de Coordinateur du recrutement consiste à identifier les joueurs de talent, d'assister à leurs matches, de les évaluer, de faire des recommandations à l'équipe d'entraîneurs et de les rencontrer pour discuter avec eux de leur avenir académique et sportif. Je m'occupe aussi de coordonner les différentes activités reliées au recrutement. Telles que visites du campus, rencontres avec l'entraîneur-chef et les coordonnateurs, invitations à des parties de foot. Je visite environ une douzaine de camps de printemps collégiaux au mois de mai de chaque année à travers le Québec (plus de 3000 km de route!) et je m'assure qu'il y ait un coach de McGill aux autres camps. J'entretiens une correspondance avec les joueurs pour m'assurer qu'ils conservent le cap en ce qui a trait à leurs études et analyse les vidéos "highlights" que les joueurs nous font parvenir. Aussi, je vois à ce qu'il y est l'un de nos entraîneurs aux différents matches de la saison collégiale.

- Dans ton rôle de recruteur comment "vend" tu Mc Gill par rapport aux autres universités?
- Le mot "tradition" fait partie de mon discours. Nous sommes la plus vieille équipe de football au monde. 2010 est notre 130ième saison. Mais surtout, je met l'emphase sur la qualité de l'enseignement qu'ils recevront à McGill. Nous sommes cotés 18ième meilleure université dans le monde et meilleure université au Canada. Ce n'est pas rien! Car il ne faut pas oublier qu'avant tout, l'université c'est pas qu'une équipe de football, c'est un environnement académique. Notre taux de graduation de joueurs est à 98%. Nous sommes aussi dans une phase de reconstruction, nous avons donc des besoins à combler car nous manquons de profondeur à certaines positions. Donc, les joueurs qui arrivent chez-nous ont souvent l'occasion de fouler le terrain plus rapidement qu'avec d'autres équipes. Mais avant même de parler football, je vais leur demander ce qu'ils veulent faire plus tard dans la vie, car le football, c'est bien beau, mais nous savons tous qu'une carrière de joueur est relativement courte, les joueurs doivent avoir un plan de vie pour l'après football et McGill les préparera très bien pour cette nouvelle carrière. Je leur parle aussi de nos installations qui sont exceptionnelles, à ce point que les Alouettes de Montréal de la Ligue Canadienne de Football, ont élus domicile sur notre terrain. Nous avons aussi un 2ième terrain d'entraînement à surface synthétique lorsque les Alouettes disputent une partie locale. Nous avons notre salle d'entraînement (muscu) qui est supervisée par un professionnel, un gymnase quadruple, 2 ou 3 gymnases double (j'en perd le compte...) une équipe médicale dédiée et des entraîneurs à temps complet pour superviser le travail de joueurs pendant et hors saison. Durant la période hivernale, nous avons accès au Tomlinson Hall, stade d'athlétisme intérieur pour nos entraînements. Et notre campus est situé en plein centre-ville de Montréal, donc pas question de s'ennuyer!

- Quels sont les objectifs des Redmen cette année?
- Notre objectif principal pour la saison 2010 est une participation aux séries de fin de saison, donc finir dans les 4 premiers au classement général (de la Conférence)
Un autre objectif est une progression/amélioration hebdomadaire de notre qualité de jeu. Nous travaillons beaucoup sur la qualité de l'exécution dans les 3 aspects du jeu: offensif, défensif et unités spéciales.

- Qu'est ce qui a fait la différence dimanche contre Laval? Qui t'a impressionné chez eux?
- La grosse différence dans notre partie contre Laval est qu'en 2ième mi-temps, nous n'avons pas été en mesure de soutenir de longues séries offensives. Nous avons eu trop de "2 & out", ce qui a fait que l'unité défensive a passé beaucoup de temps sur le terrain. A partir du milieu du 3ième quart, nos joueurs en défensive étaient très fatigués et cela a eu comme résultat une moins bonne pression sur le QB et des erreurs en couverture.
Le joueur qui a le plus impressionné est sans aucun doute, Arnaud Gascon-Nadon, DE. Il fut une menace durant toute la partie.

- Est ce que tu penses que le Rouge et Or peut gagner la Coupe Vanier cette année?
- Le Rouge et Or demeure le Rouge et Or. C'est une bonne équipe avec beaucoup de talent et qui est bien entraînée. Ils ont subit beaucoup de changements avec l'arrivée d'un nouveau Coordinateur offensif et le départ de Benoît Groulx. Mais ils ont beaucoup de profondeur et sauront se battre jusqu'à la toute fin.

- Les Carabins peuvent ils battre Laval pour gagner la conférence québécoise?
- Dans la conférence québécoise, je pense que tout le monde peut battre tout le monde. Les Redmen ont chauffé le Rouge et Or en première demie et avec un peu plus de chance, nous aurions pu nous retirer au vestiaire avec une avance de 12 à 10, mais 2 revirements coûteux ont fait que ce fut avec un déficit de 10-2 que la demie s'est terminée. Les Carabins ont eux chaud contre Sherbrooke (4 points d'écart) et le duel Bishop's - Concordia s'est soldé par une victoire de 3 points pour Concordia. Donc la conférence est très compétitive. Il est très difficile de prédire le classement final.

- Comment décrirais tu l'évolution, l'état de santé du football québécois?
- Le football québécois se porte à merveille et il évolue très rapidement. Nous avons maintenant 30 équipes collégiales (CEGEP) et au moins une nouvelle équipe se joindra au circuit la saison prochaine. Le nombre d'équipes scolaires continue d'augmenter et c'est 2-3 nouvelles équipes qui arrivent dans chaque ligue dans la province et c'est sans compter les équipes du niveau civil. A titre d'exemple, lorsque j'ai commencé à coacher voilà...heu...plusieurs années...le club comptait 15 équipes, aujourd'hui, c'est 39 équipes et 2 nouvelles équipes verront le jour pour la saison prochaine! Imaginez le Flash avec 39 équipes différentes... Et nous ne voyons pas vraiment de ralentissement à l'horizon. De plus, les organisations, que ce soit scolaires ou civiles, investissent massivement dans les infrastructures. Fini le temps où nous jouions sur des terrains de piètre qualité.

- Tu as participé à l'EIFA cette année, comment as tu trouvé le niveau des joueurs français? Est ce que la forte augmentation du nombre de français dans les alignements des universités québécoises fait parler chez les coachs ?
- Le niveau nous a quelque peu surpris. Il y a de très bons athlètes et joueurs de foot en France. Il y a quelques joueurs qui ont participé à l'EIFA qui auraient leur place dans la ligue universitaire. Autre chose aussi que nous avons noté, c'est la passion des participants pour le foot et ça, ça ne se coache pas, mais ça rend notre travail d'entraîneur beaucoup plus facile, car il y a un désir d'apprendre et de s'améliorer qui est fantastique. Par contre, le niveau n'est pas égal d'un club à l'autre. En discutant avec les joueurs, nous avons constaté que trop de clubs mettent l'emphase sur le système et pas assez sur la technique. On a beau avoir le meilleur système au monde, mais si la technique n'est pas au rendez-vous, le système ne peut être exécuté correctement. Chez nous, nous passons environ 35% de nos entraînements sur la technique.
Le nombre grandissant de joueurs français dans les équipes québécoises démontre le sacrifice que les joueurs sont prêt à faire pour satisfaire leur passion. Les équipes universitaires savent qu'il a de bons joueurs en France et nous ne sommes pas surpris outre mesure de les voir bien performer. Par contre, le recrutement de ces joueurs reste difficile, la distance n'aidant pas. Si ces joueurs sont passés par les rangs collégiaux, c'est sûr que c'est plus facile car nous avons une chance de les voir à l'oeuvre. En bout de ligne, nous recrutons les meilleurs indépendamment de leur pays d'origine.

- Les Redmen ont un français dans leur effectif (Tristan Baldini) , penses tu qu'il pourra se montrer cette saison?
- Tristan est un superbe athlète et tout un receveur! Il a ce qu'il faut pour performer à notre niveau. Nous voulons lui donner toutes les chances de réussir au niveau universitaire et il faut être patient. Nous voulons nous assurer qu'il performera aussi bien sur le terrain que sur les bancs d'école car nous voulons qu'il joue pour plusieurs saisons avec les Redmen et pour cela, il doit bien s'acclimater aux études en anglais, mais il est promis à une belle carrière universitaire.

Comment un fan a sorti l'idole de sa jeunesse de l'oubli.


C'est un article de "Sports Illustrated "du 26 juillet dernier qui a révélé cette belle histoire.

Après une très longue attente, aux côtés, entre autres, de Jerry Rice et Emmit Smith, Floyd Little est entré au Hall of Fame cet été. Longtemps oublié, l'ancien coureur des Broncos doit cet honneur à un de ses fans. Voici leur histoire:

Tout a commencé par un cadeau d'anniversaire. Emilie Mackie souhaitait offrir un cadeau original à son mari pour son 40ème anniversaire. Tom, natif de Philadelphie, n'avait pas grandi comme ses amis d'enfance, en supporter des Eagles. Non, depuis ses 11 ans, Tom Mackie avait choisi une autre équipe, celle d'un joueur qu'il adorait: Les Broncos de Floyd Little. Et presque 30 ans plus tard il continuait à parler sans cesse du coureur de Denver, qui au sein d'équipes Broncos habituées aux dernières places, réalisait exploit après exploit. En 97, ses Broncos enfin victorieux d'un Superbowl il était même allé spécialement à Denver pour assister à la parade, passant pour un joyeux fou auprès de ses amis et collègues. Emilie décida donc d'appeler Floyd Little début 2003 à sa concession Ford de West Corvina en Californie. Elle lui parla de la dévotion de son mari pour lui et lui demanda si il serait prés à le rencontrer. Elle fut surprise quand Floyd lui répondit "Pourquoi pas!".

Le 20 mars 2003 Tom rencontra donc l'idole de sa jeunesse. Heureux comme un gosse et agréablement surpris par sa chère femme. Le plan était de partager une pause déjeuner. Une demie heure, une heure maximum. Mais la passion de Tom intrigua Little. Il s'aperçu que celui ci connaissait sa carrière presque aussi bien que lui et il avait le même regret: Floyd Little n'était pas membre du Hall of Fame alors que toutes ses statistiques auraient du lui ouvrir en grand l'entrée du Hall. A la fin de la journée Tom et Floyd sont devenus amis et se sont persuadés l'un l'autre qu'il fallait réparer cette injustice. Journaliste amateur (il écrit pour plusieurs sites NFL), Tom va mettre sa plume au service de Floyd, qui retrouve des espoirs oubliés depuis 20 ans.

Tom Mackie va alors passer sept années à bombarder tout les journaux du pays, tout les membres du Comité d'élection au HOF, des dizaines d'anciennes stars de la NFL d'articles et d'histoires démontrant que la place de Floyd Little est à Canton. Son "44 raisons d'élire Floyd Little au Hall of Fame" ("44" faisant référence au numéro porté par Floyd aux Broncos) se retrouve sur le bureau de tout les journalistes sportifs du pays. Tout comme le DVD des plus belles actions de Little. Puis à partir de 2006 sa biographie "Floyd Little's Tales from the Bronco sideline" écrite à 4 mains avec son idole, son ami. Il faut dire que sa "croisade" n'est pas dénuée de sens. Entre 68 et 75 seul OJ Simpson gagna plus de yards au sol que Little. Deux fois il fut le meilleur coureur de l'AFC. Et il ne faisait pas que ça chez des Broncos toujours à la traîne au classement. Il bloquait les coups de pieds, retournait les kick offs et les punts. Et sans lui, sans son aura, les Broncos seraient certainement partis de Denver en 69 ou 70 quand Birmingham et Atlanta faisaient les yeux doux à la franchise.


Les échecs pourtant s'accumulent. En 2008 ils se laissent une dernière chance. Mackie arrive à obtenir le soutien de 44 membres du Hall of Fame qui écrivent dans un nouvel ouvrage "44 Hall of Famers sur le numéro 44 Floyd Little". John Elway décrit Little comme "le plus grand Bronco de l'histoire". John Mackey écrit même "Si vous ne pouvez pas trouver une place pour Floyd, sortez moi du Hall et mettez le à ma place". Finalement le travail de Mackie paie. Le 26 août 2009 Floyd Little est présélectionné avec Dick Lebeau par le comité des anciens. Rien n'est encore gagné. Il faut obtenir 5 mois plus tard le OK de 80% des membres du Hall. Mackie écrit alors à chacun d'entre eux. Remixe, compile réécrit tout ses arguments. Puis croise les doigts. La veille du Superbowl, l'annonce est faite. Floyd Little est élu. Le 7 août dernier, à Canton, sur le podium, entre Jerry Rice et Emmith Smith, Floyd Little aura ses mots pour Mackie "Il est allé me chercher aux oubliettes de l'Enfer. Jamais je ne serais arrivé ici sans lui. J'étais son héros, il est devenu le mien".

CFL week 10 la suite.


Deux derbys étaient au programme de ce Labor Day (ou plutôt "Labour Day" au Canada) en CFL.

A Hamilton, les T Cats (5-4) ont emporté un match crucial dans l'Est. En battant pour la 4ème fois de suite Toronto (5-4), Hamilton s'est en effet assuré le "tiebreaker" au cas où les deux équipes terminaient à égalité à la fin de la saison régulière. Une victoire 28-13 construite par la défense locale qui a intercepté Lemon 3 fois et provoqué 2 pertes de balle sur fumble pendant que l'attaque ne donnait le ballon qu'une fois aux Argos.

A l'Ouest Calgary (8-1) s'est offert une tranquille balade contre son voisin d'Edmonton (2-7). Un cinglant 52-5 qui a même permis aux Stamps de faire souffler Burris en seconde mi temps. Le défense de Calgary en interceptant les Qbs Eskimos 4 fois n'a laissé aucun espoir aux visiteurs.