Première Alsacienne



C'est le genre de petite info que l'on a toujours plaisir à donner:



Ce dimanche à 14h30 aura lieu le premier match de football américain de l'histoire de la petite ville alsacienne de Selestat. Les Lions (0-0), l'équipe locale, rencontrera les Libérateurs de Colmar (0-1) en championnat régional Alsace.

Débuts difficiles pour les Destroyers


L'UFL prépare sa troisième saison et sa nouvelle franchise les Virginia Destroyers semble jouer de malchance.

Dans un premier temps les Destroyers devaient devenir la 6 ème franchise de la petite ligue pro. Mais le 12 janvier dernier l'UFL a annoncé qu'elle stoppait l'activité de sa franchise floridienne, les Tuskers (2 fois finalistes). Les Destroyers récupérèrent alors le staff des Tuskers et ne sont plus alors considérés comme une nouvelle franchise mais comme les "repreneurs" des Sangliers de Floride avec Jay Gruden comme coach.

Celui ci a depuis été nommé coordinateur offensif des Cincinnati Bengals et a donc quitté le pont agité du navire de la franchise de Virginia Beach. Autre départ cette semaine, celui du GM, Doug Williams (l'ancien QB des Redskins) qui va prendre la tête de Grambling State University.

Rien ne se passe donc comme prévu pour les Destroyers qui espèrent retrouver un peu de sérénité d'ici au début de saison.

L'UFL a de son côté annoncé qu'il n'y aurait pas de 6ème franchise cette année. La troisième saison de la ligue débutera donc avec une seule équipe survivante de la première année, les double champions des Las Vegas Locos.

Cincy Circus : Des années de chaos

Si vous pensez que l'actualité est suspendue en attendant la signature ou non d'un nouveau CBA (Collective Bargaining Agreement), think again ! Au contraire, chaque jour amène son petit lot d'informations parfois surprenantes (Shockey viré des Saints pour une questions de sous; Bailey qui resigne aux Broncos pour un contrat excessivement élevé...) , parfois cocasses. Chacun y va de son analyse de la saison passée. Les conclusions sont tirées; les décisions nécessaires sont prises (tous ces changements de staff me surprennent grandement alors qu'il n'y aura visiblement pas de camps au Printemps).

Bref... and “the show must go on”... Comme disait un fameux moustachu...

Et pendant ce temps-là, un célèbre WR est bien loin de tout ce tumulte -même si son avenir est loin d'être assuré... Petit parcours choisi avec les commentaires traduits pour l’occasion de Chad, himself:




20 Février – 00h47, heure française « Ce que vous voyez là, c’est du concret. Bonne chance pour le casser. »

20 Février – 23h35, heure française « Suis parti me relaxer à la mer, musique, cigare, Red Bull, regarder les gens qui passent. »


21 Février – 20h11, heure française « Suis en train de conduire là pour aller me bouffer un truc. La QX56 a l’air vraiment sympa. »

21 Février – 21h21, heure française « Viva Mexico Cabrones »

Au moment d’écrire cet article, je me suis posé la question suivante : « comment l’articuler ? » Comment expliquer la situation des Bengals aujourd’hui ? Ce qui me semblait intéressant, c’était d’évoquer le parfait décalage entre la vie bohème du WR star de Cinci et la situation détestable de la franchise des Bengals aujourd’hui.

Il y a un an, les Bengals sortaient d’une saison riche en promesses. 10 victoires, 6 défaites. Une draft riche & réussie, symbolisée par l’apport de Rey Maualuga, Bernard Scott etc… Cincinnati se projetait en avant et souhaitait confirmer son impact dans une division écrasée sous le poids de la rivalité Pittsburgh – Baltimore.

En vain, ce fut une catastrophe. 4 malheureuses victoires pour 12 défaites cette saison. Coach Marvin Lewis y fut tout près d’y laisser son tablier. Cependant, contre toute-attente, il fut conforté dans ses fonctions.

La traditionnelle histoire de l’équipe qui ne confirme pas et qui ne répond pas aux attentes placées en elle ? Non. Pas tout à fait. Cincy, c’est un monde à part avec ses joueurs forts en gueule. Et ça, les semaines qui allaient suivre, allaient le démontrer.


Tout commença, début Février, lorsque Carson Palmer déposa une demande de trade, vite rejetée par les patrons de Cincy. En vain. La chaine de télé locale WCPO fit un reportage pour montrer à quel point Palmer était décidé : maison mise en vente, ultimatum : « c’est un trade ou la retraite ». Qu’est ce qui poussait Palmer à réagir ainsi ?

Carson Palmer était le n°1 de la draft de 2003. A l’expiration de son contrat de rookie (fin de la saison 2005), les performances de Palmer furent telles qu’elles lui ont permis de signer un contrat de 97 millions $ (fin du contrat : 2014). Palmer est un bon QB. (8 saisons, 154 TD, QB rating : 86,9). Mais il n’a jamais confirmé. Pire encore : une vilaine blessure en 2008 allait le rendre moins mobile dans sa poche. Pourquoi souhaitait-il un trade ? Pourquoi n’a-t-il jamais confirmé ? On verra cela un peu plus tard.

2008 : Chad Headache .



Pour le moment, il nous faut revenir sur une période bien précise :

- Le 13 Janvier 2008, un Chad « 85 » Johnson entama une croisade personnelle afin de pouvoir être « traded » dans une autre équipe. Lors du show d’ESPN « Mike & Mike », Chad expliqua la chose suivante : « On m’a dépeint comme quelqu’un d’égoïste, une sorte de cancer pour l’équipe. C’est quelque chose qui te blesse… Et cette année, on m’a pointé du doigt. Si la franchise et l’équipe veulent aller en play-off, ils doivent régler ce problème. Des choses ont été dites et personne ne m’a défendu. »
A l’issue de ce passage radio, Coach Marvin Lewis réfuta toute possibilité de voir jouer Chad Johnson sous un autre maillot.

- Le 4 Février 2008, Drew Rosenhaus, l’agent de Chad, expliqua que ce dernier ne passerait pas son temps à cirer le banc. Ce fut dit de façon habile ; on supputa que Chad allait jouer, que ce soit à Cincinnati ou ailleurs.

- le 14 Février 2008, Coach Marvin Lewis réaffirma qu’aucun trade n’était en discussion. Sauf que les médias annonçaient pendant ce temps que Chad était en négociations avec les Redskins. La grande gueule de Cincy rajouta au tumulte, en déclarant : « Appelles-moi Dan. » (Daniel Snyder est le propriétaire des Redskins).

- Sur « NFL Network’s Total Access », Chad Johnson persiste et signe. Il refuse toute éventuelle hausse de salaire et réclame textuellement « un changement de scénario. » S’en suivit une période où le WR refusa systématiquement de parler à la presse avant de sécher les premiers camps d’entrainement de Cincy.

- le 16 Avril 2008, Chad Johnson met fin à sa période de silence et déclare vouloir être trade avant la Draft. Le jour suivant, son coéquipier T.J. Houshmanzadeh estime qu’OchoCinco doit partir pour le bien de l’équipe (moment essentiel qui permet de comprendre pourquoi Housh n’a pas terminé sa carrière aux Bengals)

- le 22 Avril 2008, les Cincinnati Bengals ont refusé officiellement une demande de trade des Washington Redskins : Chad Johnson contre un 1er tour de sélection à la draft 2008 + un tour de sélection à la draft 2009.

- le 3 Juillet 2008, neuf jours avant les training camp d’été, Chad enterre provisoirement la hache de guerre au micro d’ESPN : « Suis-je de retour ? Ouais, je suis de retour. »
Sauf que le mal est fait auprès des fans, furieux de voir un comportement de diva pareil. Chad se fera longuement critiquer, conspuer, siffler…

Back in 2011 – Cincinnati Circus.

De retour en 2011 donc, Carson Palmer lâche la bombe et réclame un trade. Apprenant la nouvelle, Chad « OchoCinco » Johnson fait feu de tout bois sur tweeter :

« Carson Palmer demande un trade, sérieux ? Le dernier mec, à avoir fait la même chose à Cincy, a été crucifié par les médias et a du s’employer pour regagner la confiance des fans.

- Mon QB veut un trade et moi, je suis encore en train de me débattre de dessous le bus, là où mon coach m’a jeté pour avoir demander la même chose auparavant. Ca rime à quoi ? »

Pendant que l’évènement Carson Palmer secoue le petit monde des analystes, un Chad dépité prend à partie son meilleur copain Terrell « T.O. » Owens (Cinci Bengals – WR) sur tweeter pour une scène des plus surréalistes :

85 répondant à un fan : « OchoCinco est parti diner à l’extérieur afin de décompresser. Il en a assez qu’on le blâme pour le show de Carson Palmer sur NFL Network. Est-ce que c’est ma faute encore une fois ?
- Les médias, ils sont cools. Ils parlent beaucoup. Il y a quelques années, j’étais leur distraction favorite. J’en avais assez de perdre. Carson en a marre de perdre et c’est encore de ma faute ?
»

85 envoyant un message à TO : « Mec, c’est ta putain de faute si mon QB veut prendre sa retraite. Je devrais te botter le cul parce qu’ils disent que c’est de ma faute. T’es vraiment qu’une diva ! »

TO répondant à 85 : “Moi aussi, je devrais te botter le cul pour m’avoir demandé de venir à Cincy. Ouais, c’est ma faute s’il arrête. Mais cela n’aurait pas été de la mienne si j’avais eu 15 TD au lieu de 9.

- Et carre-la toi profond avec ton idée de Batman & Robin»

85 répondant à TO : “Va te faire voir toi & tes TD. On a fini à 4- 12. Mon QB se casse et ils m’en tiennent comme responsable. Mais, moi, je te le dis : tu prends la moitié des responsabilités pour ces emmerdes. »

N’allez pas croire que Batman & Robin soient fâchés. Non, il s’agit de leur show habituel.


Le naufrage : à qui la faute ?
Les analystes ont tous leurs raisons afin d’expliquer le pourquoi du comment. Maintenant, lorsque je lis ces articles, j’ai l’impression de ne rien retenir ; le même effet que de lire l’horoscope. Nous sommes tous des entraineurs en herbe ; c’est bien connu. Nous avons tous notre analyse de telle ou telle situation.

J’ai préféré m’arrêter sur les propos de Terrell Owens. T.O. a du bagage – et c’est peu de le dire avec ses 15 ans d’expérience. Sans son compère infernal, le propos peut s’avérer plus intéressant à être décrypter :

" Ton QB de franchise, il est censé emmener de l’avant ton équipe et vu ce qu’il arrive, ça doit pouvoir faire comprendre beaucoup de choses sur l’organisation. "

Sur le coup, je dois avouer que T.O. m’a bien fait rire en lisant de tel propos. C’est la figure de l’iceberg : Vous avez de prime abord la partie visible, mais vous avez également la partie immergée. T.O. oublie juste de dire que la lassitude de Carson Palmer vient du fait qu’il avait 2 divas comme WR à alimenter cette année. Je m’explique : les joueurs fantasques aiment faire le show sur le terrain. Individualistes dans l’âme, ils n’hésitent pas à s’exempter des tracés habituels de course, des schémas tactiques travaillés encore et encore ; tout cela pour suivre leur propre route, là où ils estiment avoir le plus de chance de créer de la séparation sur le terrain. Le QB attend son WR à tel endroit ; il n’y est pas. Bilan : 20 interceptions, 26 sacks. Une partie de l’explication tient à cela. Mais laissons T.O. continuer :

"- Je crois que, si tu regardes tout le talent que l’on avait à l’état brut dans l’équipe… mec, on a fini seulement à 4 victoires ; cela veut bien dire que cela fonctionne de travers. Durant l’année qui vient de s’écouler, j’ai vu des choses surréalistes dans l’organisation de cette franchise.

- Il y a des choses qui ne vont pas du sommet au bas de la pyramide. Tu peux débuter avec le proprio ; tu peux continuer avec les coachs et finir avec les joueurs. On est le produit de ce que font de nous les coachs, comment ils nous gèrent pendant la semaine. Bien entendu, on rentre sur le terrain et l’on essaie de gagner. Mais, pour atteindre notre plénitude, les coachs doivent nous mettre dans le bon sens de la marche.

- J’ai déjà fait des commentaires sur le fait que, pour gagner le championnat, tu te dois d’être parfaitement réglé du sommet de la pyramide au bas de la pyramide. Warren Sapp a mentionné Mike Brown… Même avant que je signe ici, ils me disaient que les proprios avaient changé. Clair. Je l’ai vu. Et puis, tu as le coach et puis tu redescends jusqu’à son équipe d’assistants. Offensivement, on a été mal coaché. »

T.O. louvoie habilement sur les récifs et évite malheureusement de se remettre en cause. Il n’a pas totalement tort, non plus. Faites concourir une équipe de Pro-Bowl pendant une saison ; je ne suis pas convaincu qu’elle irait loin. Une équipe, ce n’est pas une addition de talent fait de façon arbitraire. Non ! Tout le monde doit marcher du même pas
Ce sont les intérêts de l’équipe qui prime avant tout, à tout échelon, à tout moment.

De ce fait, l’échec des Bengals ne s’explique que trop bien. Les médias, alléchés par le potentiel tragico-comique d’une histoire qui réunirait Chad OchoCinco & T.O., recherchent actuellement le bouc-émissaire. Qui est le coupable ? Sauf qu’il n’y a pas de coupable. Tout le monde est responsable de ce marasme. Les coachs qui n’ont pas fait le boulot. Chad Johnson & Terrell Owens pour leur côté individualiste. Carson Palmer pour avoir baisser les bras etc…

Quid de l’avenir maintenant ?

Le malaise autour du staff des Bengals a pris fin tout dernièrement. Bob Bratkowski, le coordinateur offensif décrié, a été viré. Il devrait occuper le poste de coordinateur des QB chez les Falcons.

Les deux compères, en fin de contrat, ont commencé à « draguer » un autre grand parleur : Coach Rex Ryan. En effet, les New York Jets voient également son propre duo de WR arrivés en fin de contrat (Santonio Holmes & Braylon Edwards). L’occasion d’une ultime représentation du duo Batman & Robin dans la grosse pomme ? Personnellement, je serais surpris qu’une franchise prenne le risque de recruter un tel duo.
Outre les problèmes de caractères, Terrell Owens et ses prochains 38 ans semblent plus proches de la retraite.



Carson Palmer ? Il peut devenir le patron d’un escadron de petits jeunes talentueux, les Jordan Shipley, André Caldwell, Jerome Simpson, Jermain Gresham. Avec le départ du duo terrible, Carson Palmer n’a plus aucune raison de demander un trade. A mon sens, Palmer sera un Bengals l’année prochaine.

Laurent

Juste un détail.


C'est peut être ce qui a fait le différence dans la course au dernier titre national en NCAA...

Le coureur d'Oregon LaMichael James est originaire du Texas. Il a pourtant choisi de faire sa carrière universitaire chez les Ducks où il est devenu le leader de leur attaque, a couru pour 1682 yards cette saison, a terminé troisième lors des votes pour le dernier Heisman Trophy et a grandement aidé Oregon à atteindre le match pour le titre.

Pourtant il était à deux doigts de signer pour TCU dans son état d'origine. Peut être la pièce qui a manqué au Frogs (invaincus et vainqueurs du Rose Bowl) pour qu'ils soient invités au match du titre... Et ce qui a fait la différence est un simple petit détail: Lors du week end qu'il a passé sur le campus de TCU lors de sa dernière année de lycée, l'assistant coach de TCU qui essayait de le convaincre de signer avec eux l'a appelé tout le week end "LaMarcus". Une erreur que James a pris pour un manque de respect et la raison qu'il a donné à une radio de Dallas la semaine dernière pour expliquer sa décision à l'époque! Un "rien" qui a peut être tout changé!

Les coulisses d'Europlayers


Toujours à l’affût des exclus et des sujets traitant du football américain, le Blog s’est intéressé tout naturellement au site Web de référence en Europe pour recruter des joueurs étrangers : http://www.europlayers.com/.

Si on vous cite Blake Barnes, Collin Ashton (Flash), Daniel Libre, Mike Douglas (Templiers), Aaron James, Fred Wells, Tori Cooper (Black Panthers), Taber LaMarr, Almonzo Banks (Spartiates), Adam Kruse (Argonautes) ... Tous ces joueurs ont été contactés de près ou de loin grâce à Europlayers.


Et là petite surprise car ce site tout en anglais (qui a fait l’objet d’un article fin 2009 paru sur sportsillustrated.com) a été créé et est géré par un français de Londres. Rencontre avec Anthony Bodineau ...

Blog Elitefoot : Pourquoi ce site ? Quel en a été le point de départ ?

Anthony Bodineau (Europlayers) : En 2000, un ami qui était un ex-joueur de foot américain m’avait expliqué qu’il aurait bien aimé jouer dans d’autres pays européens mais qu’il était malheureusement difficile non seulement d’obtenir la liste des équipes (la plupart des ligues et des équipes n’avaient pas de site web à l’époque) mais aussi de les contacter (quand les équipes avaient un site il était souvent dans leur langue). Ce n’était pas non plus évident de savoir quel type de joueurs les équipes recherchaient.

Comme je cherchais justement une idée pour créer un site web je me suis dit qu’une base de données en ligne de joueurs et d’équipes de foot américain uniquement en anglais (pour faciliter la communication) pourrait être utile. Dès le début j’ai voulu créer un site sans intermédiaire (c’est-à-dire sans agents) : les joueurs et les équipes s’inscrivent puis communiquent directement entre eux. Europlayers n’intervient à aucun moment. Ensuite au fil du temps le site s’est étoffé avec de nouvelles fonctionnalités.


Blog : Peux-tu nous donner quelques chiffres sur ton site : quand a-t-il été créé ? Combien as-tu de joueurs dans ta base de données ? Quel est le trafic moyen ?

AB : Le site a été créé en 2000 mais son design a été changé plusieurs fois. Début 2010, le site web a été refait entièrement par exemple.

Il y a actuellement 13 400 inscrits (chiffre mis à jour automatiquement sur la page principale d’Europlayers. Je préfère la transparence) dont 8 320 joueurs de foot américain « actifs » (les comptes qui ne sont plus actifs sont régulièrement supprimés) et près de 800 équipes. En janvier, par exemple il y a eu près de 600 nouvelles inscriptions. Il n’y a bien sûr pas que des joueurs et des équipes de foot américain sur Europlayers : les coaches et les agents peuvent aussi s’inscrire ainsi que les joueurs et équipes d’autres sports (14 sports en tout !).

En janvier, on a atteint 2 millions de pages webs vues avec une fréquentation d’environ 22 000 personnes. Le site fait 1,2 Go (ce sont surtout les photos que les membres mettent sur leur profil qui prend de la place) et la base de données en elle-même fait quasiment 500 Mo.


Blog : Quel est le modèle économique du site ? Arrives-tu à dégager des bénéfices ?

AB : J’utilise le modèle Freemium (http://fr.wikipedia.org/wiki/Freemium): l’inscription est gratuite mais l’usage disons intensif est payant. Par exemple, une personne qui n’utilise le site que de temps en temps ne paiera pas ; par contre un joueur qui utilise le site au-delà d’une certaine limite (basée sur le nombre de profile consultés, de messages envoyés par jour, etc.) devra soit payer pour avoir accès au-delà de cette limite, soit attendre le lendemain (l’usage étant remis à zéro toutes les 24h00).

Etant donné que je développe le site moi-même les coûts de maintenance sont assez limités donc oui il y a des bénéfices mais qui sont réinvestis à 100% dans le site (en 2010 par exemple, j’ai utilisé un designer professionnel pour refaire le look du site).


Blog : De nombreux imports étrangers ont été signés par des clubs européens grâce au site Europlayers. As-tu eu des retours de clubs, de joueurs par rapport au site Web ? Voire des demandes étranges de la part des joueurs ?

AB : La négociation se fait directement entre les joueurs et les équipes donc Europlayers n’est pas automatiquement au courant des joueurs qui sont signés par des équipes par contre on encourage les équipes et les joueurs à nous le dire. En ce moment d’ailleurs on a beaucoup de retour que l’on publie dans notre section « News » et « Success Story » :

http://www.europlayers.com/NewsList.aspx

http://www.europlayers.com/SuccessStory.aspx

On encourage aussi les membres à suggérer de nouvelles fonctionnalités (d’ailleurs tout ce qui est sur le site a été suggéré à un moment ou un autre par des membres).

En ce qui concerne les demandes étranges de joueurs il n’y en a pas particulièrement si ce n’est pourquoi les équipes européennes ne les ont pas déjà contactés : beaucoup pensent qu’ils leur suffisent de s’inscrire sur Europlayers pour que les équipes européennes se battent entre-elle pour les recruter. En réalité, il y a beaucoup de concurrence et c’est donc à eux d’être pro-actifs et de contacter les équipes.

En général le conseil qui leur est donné est de considérer la recherche d’équipe comme une recherche d’emploi notamment en se comportant de façon polie et courtoise et bien sûr de compléter leur fiche/profil sérieusement car c’est finalement l’équivalent de leur CV. Il y a tout un travail d’éducation à faire à ce sujet.


Blog : Tu t'es adjoint les services de Roger Kelly, qui a travaillé comme Directeur des Relations Publiques au sein des BC Lions (CFL), que t'apporte-il ?

AB : Son expérience bien évidemment. Il connaît très bien le besoin des équipes et peut les conseiller ainsi que les joueurs. Il connaît aussi beaucoup de joueurs et de coaches sur Europlayers ce qui facilite la communication.


Blog : Quelles sont les nouvelles fonctionnalités à venir sur le site (compatibilité smartphone, contenu éditorial, réseau de correspondants européens, etc.) ?

AB : La prochaine fonctionnalité va être une page pour échanger du matériel. Certaines équipes, notamment dans certains pays de l’Est, n’ont pas les moyens de s’en acheter. D’un autre côté certaines équipes ont du matériel de seconde-main en surplus.

On réfléchit aussi a une application iPhone en ce moment mais ce que l’on recherche surtout à développer c’est effectivement un réseau européen de correspondants pour nous fournir plus d’infos sur les équipes de leur pays notamment les résultats des matches ainsi que les transferts de joueurs.

Europlayers a déjà sa propre page Facebook : http://www.facebook.com/pages/Europlayers/115169061857152.

Chaque fiche/profil sur Europlayers a un bouton « Share » (en haut à droite) pour partager le profil sur son mur Facebook.


Blog : Tu t'es ouvert à d'autres sports : basketball, baseball, hockey, rugby australien ... Est-ce que ça marche aussi bien que le foot US ?

AB : Disons que ca progresse. Après le foot US, le 2ème sport est le Basketball suivi du Hockey sur glace. Je suis en train de contacter la plupart des équipes européennes à ce sujet pour qu’elles s’inscrivent. Je compte surtout sur le bouche à oreille comme pour le foot US.

D’ailleurs si jamais des lecteurs peuvent me mettre en contact avec les équipes et joueurs de d’autres sports je suis preneur. Voici la liste des sports (en anglais) : American Football, Ice Hockey, Basketball, Baseball, Football (Soccer), Lacrosse, Volleyball, Handball, Water Polo, Rugby League, Rugby Union, Australian Football, Netball et Cricket.


Blog : Amateur de College football ? NFL ? CFL ? Championnat de France Elite ? Bristish Championship ?

AB : Oui. Je suis surtout le championnat Elite en France ainsi que la BAFACL notamment les London Blitz (plusieurs fois vainqueurs du BritBowl).


Florian

Hooligan sauce SEC football.


Ils sont heureusement plus rares et généralement moins violents que les hooligans du soccer mais les Etats Unis et le football ont tout de même à subir les actes de quelques supporters complètement idiots...

La dernière affaire en date implique un fan de Alabama University qui semble t il n'a pas digéré voir le titre de champion faire le court voyage de Tuscaloosa vers Auburn. Harvey Almorn Updyke, 62 ans, a eu la "brillante " idée pour se "venger" des dernières victoires des Tigers d'empoisonner les fameux chênes de Toomer's Corner. C'est à ce carrefour du campus d'Auburn que se regroupent les fans après les grandes victoires. Ces arbres se retrouvent alors recouverts de rouleaux de papier toilette et la fête se prolonge sous leurs branches une bonne partie de la nuit. Updyke a été arrêté jeudi dernier après qu'il se soit vanté d'avoir tué ces arbres dans une émission locale de radio. Ce "fan" hardcore, pourtant texan d'origine et qui n'a pas fait ses études à Tuscaloosa, a donné à ses enfants les prénoms de "Bear" et "Crimson".

Les chênes, âgés de 130 ans, ne devraient pas survivre à la dose massive d'herbicide Spike 80DF qui a été déversée à leurs pieds. Des étudiants ont organisé une dernière fête à Toomer's Corner mercredi soir, le dernier épisode de ce qui était une des plus sympathiques traditions du foot universitaire dans le Sud.
Le Président de l'Université d'Alabama a envoyé un message de sympathie à la fac d'Auburn et Updyke est devenu instantanément la personne la plus détestée de tout l'Etat.

La Photo de la semaine


Nous restons en Casque d'Or Sud pour la photo de la semaine avec ce superbe instantané du QB des Canonniers de Toulon Alexis Leclere pris par Rémi Mulot dimanche. A domicile Toulon (1-1)s'est imposé face aux Centurions (0-3) sur le score de 16-6. Alexis Leclere a marqué un des touchés de son équipe sur course.

Gagnez un coffret Friday Night Lights!


JOUEZ ET GAGNEZ VOTRE COFFRET 4 DVD avec ELITEFOOT

GRAND JEU-CONCOURS FRIDAY NIGHT LIGHTS saison 2

A l’occasion de la sortie en coffret 4 DVD de l’intégrale de la saison 2 de Friday Night Lights, Elitefoot vous propose de jouer en partenariat avec Universal Video Pictures et tenter de gagner un des 3 coffrets de la saison 2 mis en jeu.

Pour jouer cliquez sur la page : http://www.elitefoot.com/concours/jeux.htm

L'équipe de la semaine


C'était le choc de ce troisième week end de Casque d'Or et les Kangourous de Pessac ont répondu présent hier à Montpellier face aux surprenants Hurricanes.

Menés 19-07 à la mi temps, les Girondins se sont repris en fin de match pour l'emporter finalement 29-19. Alors qu'elle avaient construit ses deux premières victoires sur une défense de fer (Contre Toulon et Nîmes), la très jeune équipe de Pessac a pris appui sur son talentueux trio d'attaque (le QB Romain Clot, le receveur Jonathan Gersinger et le coureur américain Walter Pam) pour gagner hier. Les voici seuls en tête avec 3 victoires en trois matchs dans leur poule, et plus que jamais à compter parmi les favoris au titre. Finalistes Sud l'an passé, les Kangs ne cachent pas leurs ambitions.

Alexandre Pré, le directeur sportif du club nous fait un premier point sur cette saison.

- Heureux de cette victoire? Comment ça s'est passé?
- Oui très. En première mi temps nous avons fait trop d'erreurs et les Hurricanes marquent deux fois à la suite de perte de turnovers dans nos propres 30 yards. L'équipe est revenue sur le terrain très motivée et on a pu faire la seconde mi temps que l'on espérait. Les Hurricanes sont une belle équipe qui s'est bien renforcée cette année avec leurs deux américains (le QB Steve Smith et le receveur B Davilla) et leur LB/DE venu du Flash.

- Comment voyez vous la suite de la saison?
- Nous avons pour l'instant distancé les équipes de notre poule avec ces trois victoires. Nous avons une mini trêve de trois semaines pour préparer la partie "interpoule" de la saison et cela va faire du bien. L'équipe a besoin de souffler après de très gros matchs, je pense par exemple à celui contre Nîmes et ses gros gabarits. On a hâte de se tester contre les grosses équipes de l'autre poule comme St Etienne et Cannes. Avec une équipe si jeune on ne savait pas ce que l'on pourrait faire dès cette année. On est très heureux de ce début de saison et on va essayer d'aller le plus loin possible.

- L'Elite vous y pensez?
- Oui. On a l'ambition d'être en élite dans les deux ans à venir. Et avec pour objectif d'y aller pour y rester. C'est pour ça qu'on travaille beaucoup sur les structures du club. Si par bonheur on montait dès l'an prochain on veut être surs que l'on aura ce qu'il faut derrière pour assurer en Elite.

- On sent que votre club prend un peu plus d'ampleur chaque année et que vous êtes aussi la locomotive de toute une région qui progresse énormément ces dernières saisons...
- Oui, ça c'est en bonne partie grâce à l'arrivée du pôle espoirs il y a quelques saisons. Le pôle nous a amené des techniciens comme Manu Maguet par exemple et les progrès ont été immédiats. On voit des clubs se créer dans la région et le niveau monter, c'est très positif et on espère que ça va continuer.

Photo: Ghislain Guenard www.photo-ghislain.com

Le Cadet nous parle des filles...


Le Cadet nous emmène voir les filles du football américain français aujourd'hui...

"Pendant de nombreuses années le footUS fût exclusivement réservé en France à la tranche masculine de notre société. Les filles sont de retour depuis peu de temps seulement avec de nombreux rassemblements sur notre territoire, (comme celui organisé à Evreux le mois prochain, notre photo) alors que l'on avait complètement oublié pendant toute la décennie des années 90 que les femmes pouvaient pratiquer cette activité.

Un petit retour à la fin des années 80 où certaines d’entre elles ont participé au même titre que les hommes au Championnat de France. Bataillant dur pour gagner leur place au milieu de ces hommes trop souvent machos elles ont gardé avec le temps cet esprit de combattant. Un exemple parmi tant d’autres, Valérie Formeaux qui fût chez les Dogues de Suresnes une pièce importante de l’attaque. Centre un certain temps elle rejoignit le staff de l’équipe de France dans le milieu des années 90, elle était le modèle du corps féminin au sein de notre sport « masculinisé » depuis . Elle fut la cinquième personne (d'après son numéro de diplôme) à devenir éducateur fédéral FFFA.

Des questions se posent peut-être encore maintenant, alors que des équipes 100% féminines se forment dans le pays. Pourquoi ne pas permettre d’inclure ces passionnées au sein de notre championnat, de nos équipes "hommes"? La différence entre hommes et femmes dans ce sport de contact peut paraître évidente mais à un certain niveau n’auraient-elles pas leur place sur les terrains?"

Valentine Day Massacre. Fin


Dernier épisode sur ceux qui dans la NFL n'ont pas passé leur soirée de la St Valentin ensemble avec cette fois des rancoeurs qui nous éloignent des terrains...

Adam Schefter (ESPN) vs Donte Stallworth.

Dans ce petit monde-là, lorsque l'on n'aime pas un joueur, on ressort le casier judiciaire. Tout le monde fait cela. Les fans en premier lieu. Et maintenant les analystes.

Parfois je crois, certaines affaires sont gravissimes et il vaudrait mieux qu'elles restent en dehors de tout commentaire.

La petite histoire date d'il y a quelques jours. Schefter est en pleine discussion sur tweeter. Le sujet? La libération prochaine de Plaxico Burress (ex-Steelers, ex-Giants). Schefter, pas très malin, croit bon de "re-tweeter" un message d'un "fan": "Donte Stallworth & Leonard Little ont tué des gens. Burress s'est blessé lui-même et il a été vachement puni." (Burress avait voulu jouer au cowboy en se promenant dans un club avec un pistolet à la ceinture. Le cran de sécurité n'était pas mis: Burress s'était blessé lui-même à la jambe. Quelques centimètres plus haut et... Il a été condamné à 2 ans de prison. Quand à Stallworth il avait tué un piéton en le renversant avec sa voiture à Miami. il a pour ça fait un mois de prison et a été suspendu 1 an par la NFL )

Evidemment, cela ne pouvait pas rester sans réponse. Tombant sur cela, Stallworth envoie 2 tweet vindicatifs à destination de Schefter: "Yo, mec, n'évoque même pas mon nom dans tout ce que tu racontes. Retiens bien cela." "Tu te sens vachement concerné à propos de mon pote Plax, hein ? Es-tu seulement allé le voir, lui as-tu envoyé un courrier lorsqu'il était en prison? Alors ne la ramène pas tant que tu ne l'as pas fait."

Stallworth se reprendra quelques jours plus tard: "Hey, les fans, merci de vos tweet positifs. Je l'ai dit à plusieurs reprises mais vous m'avez permis d'évoluer, de grandir. Ça serait idiot de croire que tout le monde m'a pardonné; seul dieu est capable de le faire." "Ce que j'ai ressenti, c'est qu'il essayait de perpétuer toute l'indignation qu'il avait envers moi, en juxtaposant ma situation sur celle de Plax ceci étant arrivé à plusieurs occasions. Pour une fois, mes émotions ont dominé ma pensée rationnelle alors que j'arrivais généralement à tous les ignorer. C'est pour cela que je m'excuse devant vous tous! Dieu sait que je suis sincèrement contrit. Je ne suis qu'un être humain mais je vous promets de ne plus jamais réagir de la sorte."


Michelle Ryan (épouse de Coach Rex Ryan - Jets) vs la presse américaine.


Parfois on se demande comment certains scandales peuvent éclater. La liberté de la presse permet parfois malheureusement d'aller en dessous de la ceinture.

Bref, une certaine "Chaude MILF au pied sexy" balançait depuis quelques temps des vidéos sur un site approprié. Un journaliste de chez "Deadspin" ("Entrevue" en pire) a cru reconnaître Michelle Ryan.

Mieux encore, un individu ventripotent et gargantuesque apparaît dans les vidéos. Rex Ryan aurait-il été démasqué ?

Mais l'on retrouve également la trace d'une fétichiste du pied sur un compte youtube banni: Une utilisatrice au nom évocateur "I Have Pretty Feet". Ce même pseudo est retrouvé sur un site spécialisé. Les ramifications sont peu évidentes mais les médias épluchent le profil de la dite personne:

- "I have pretty feet" habite à Ellicott City comme lors de l'époque où Rex officiait chez les Ravens.

- "I have pretty feet" indique qu'elle est née à Virgo. Michelle Ryan est née à Virgo.

- "I have pretty feet" évoque avoir fait des études supérieures et est femme au foyer, mère de famille. Michelle Ryan est une ancienne institutrice qui a démissionné afin de s'occuper de ses gosses.

"Deadspin" ne manquera pas, sans un certain humour douteux, de rappeler la chose suivante: "Beaucoup d'entre vous ne manqueront pas de juger la famille Ryan en fonction de cela. S'il vous plaît, ne les jugez pas. Nous autres, américains, on a des goûts bizarres. Gardez à l'esprit qu'il y a des gens qui supportent les Jets."

Rex Ryan évoquera brièvement en conférence de presse une tentative de déstabilisation. Le plus drôle restera tout de même certains de ses joueurs qui tenteront de le taquiner à travers certaines interviews désopilantes comme, ici, Mark Sanchez: "Je sais que l'on me dit blessé à l'épaule. C'est au coach de prendre la décision. Je n'aimerais pas être dans ses chaussures."

Laurent

Elite: Résumé de la seconde semaine.


Quelques petits problèmes de communication avec Florian cette semaine qui n'a pas pu nous faire pleinement son résumé de la seconde journée Elite. En voici tout de même les grandes lignes. Pour "week 3" on vous promet de faire mieux!

A La Courneuve, le Flash (2-0) a dominé les Templiers 19-0 (0-2) comme il sait le faire si bien : Physiquement, sur la ligne de scrimmage avec ses lignes. Le point fort du Flash est la course mais c'est un receveur qui s'impose en MVP cette semaine : Steve Delaval réalise la perf du match avec deux réceptions pour des TDs et au total 74 yards gagnés. A noter, une bonne prestation du bolide jaune et noir Guillaume Buquet avec 109 yards. Beaucoup attendait plus du QB américain griffé "Pac-10" mais finalement il ne prend pas trop de risques (98 yards à 5/14, 2 TDs). En face, les Templiers ont tout tenté mais n'ont pas réussi à imposer leur rythme que ce soit en attaque ou en défense bien que leur coureur américain Daniel Libre (16 courses 72 yards + 3 réceptions pour 9 yards) ait brillé.

A Amiens comme nous vous en parlions lundi, les Cougars (1-1) ce sont imposés 35-28 sur les Spartiates (1-1) pour la sensation du week end et dans un match très spectaculaire. Le coureur Thomas Niang a largement participé à cette victoire avec 2 TDs et 117 yards, il est logiquement l'homme du match. Du côté Spartiates Perez Matison a fait une partie de toute beauté avec 2 TDs lancés et un autre réceptionné lancé par leur WR américain Taber LaMarr (qui a encore scoré ce WE) !

Dans le Sud, les Black Panthers (1-1) ont bien réagi à Nice en venant à bout des Dauphins (0-2) 21 à 7 grâce aux 2 premiers TDs inscrit à la course par Dimitri Kiernan. A Nice, le QB américain George Hines a montré quelques belles choses surtout à la course (16/26 94 yards à la passe, une interception mais surtout 17 courses, 138 yards et le TD). Faute d'informations, nous n'avions pas pu vous parler des performances des Niçois leur du premier match et nous en profitons pour vous signaler lors de ce match contre Grenoble la très belle partie du Geoffrey Dieny en défense avec 7 plaquages et 4 assistances.

Enfin à Aix, les surprenants Centaures (1-1) ont bien résisté à la belle machine Argos (2-0) ne cédant qu'en toute fin de match et s'inclinant sur le score de 27-13. Aux Argos c'est Adrien Ortu qui a fait le plus de mal à la défense dauphinoise (6 réceptions, 105 yards, 1 TD) tandis que les Centaures pouvaient compter sur les mains d'Anthony Dablé (qui a réceptionné les deux TDs de son équipe).

Voila le championnat bien lancé avec les deux "gloires" du foot français aux avants-postes: le Flash et les Argonautes. A l'affiche dans 10 jours deux chocs très intéressants : le remake de la sulfureuse finale entre Spartiates et Flash et le derby Rhône alpin entre Thonon et Grenoble qui pourrait être décisif pour la seconde place dans le Sud.

Florian et Olivier

(Superbes) Photos: Eric Lancelle pour les Templiers, Eric Vinciguerra pour les Argonautes.

Le Flash sur Sport365.fr


Le Président du Flash, Julien Luneau, a donné mardi une interview au site généraliste sport365. Voici le lien:

http://www.sport365.fr/autres-sports/sports-us/casque-de-diamant/article_499467_foot-us-elite-julien-luneau-Je-fuis-le-professionnalisme-.shtml

Pas de révélation fracassante mais tout de même quelques petites choses interessantes "entre les lignes".
Par contre nous avons cherché vainement et n'avons pas trouvé de série de 40 matchs sans défaite du côté de la Courneuve.

Pour nous les plus belles séries de l'histoire restent:
23 pour les Argonautes (de 2001 à 2003) : 18 en saison régulière (10 en 2002 + 8 en 2003) et 5 en phases finales (2 en 2001 + 2 en 2002 + 1 en 2003).
21 pour le Flash (de 2005 à 2006) : 19 en saison régulière (10 en 2005 + 9 en 2006) et 2 en phases finales.

Si certains de nos lecteurs ont trace de cette série de 40 matchs nous sommes preneurs!

Valentine Day Massacre. Part 2


Chad OchoCinco Johnson (Cincinnati Bengals) vs Coach Marvin Lewis (Cincinnati Bengals)

Alors que la fin de saison était proche, une sombre histoire s'est déclenchée entre 8.5 et son coach. Sur tweeter, 8.5 accuse Lewis de ne point l'avoir fait jouer en raison d'une blessure... imaginaire. Marvin Lewis ne prend évidemment pas ça très bien. La réunification des grandes gueules terribles Chad Johnson & Terrell Owens est un échec monumental. La saison est une catastrophe. Le moment où Cincy s'est mis à retrouver des couleurs, c'est lorsque les jeunes ont pris le pouvoir: André Caldwell, Jordan Shipley, Jerome Simpson pour les WR, Jermain Gresham pour les TE.

A partir de ce moment-là, la rancoeur de Chad est totale envers son coach. Entre déclarations à l'emporte-pièce & tweet idiots, Chad fait feu de tout bois. Il y a le fameux "Marvin Lewis est comme un père pour moi. En fait, tu engueules ton fils uniquement lorsqu'il a fait quelque chose de travers. Ce n'est pas le cas avec lui. Mis à part celà, c'est quelqu'un que j'ai toujours apprécié." Un 8.5 qui poussera le grotesque jusqu'au: "Marvin Lewis et moi dans un match en cage. Organisez-le. C'est le temps de l'action. On jouera après". Un tweet à destination d'Adam Schefter (ESPN) qui fera du bruit.

Car la TNA (Total Nonstop Action ligue de catch) voit tout de suite l'occasion de générer du buzz. L'organisation de catch est dépassée par les rumeurs du retour de la star du MMA, Brock Lesnar, chez sa ligue rivale WWE. Il faut donc occuper les médias. Est donc planifié pour le 17 Avril 2011 un festival de catch à Londres où la rencontre majeure serait celle de Chad vs Lewis dans un match en cage en acier!

Le délire va se dégonfler de lui-même. La manoeuvre de la TNA était brillante. Un gros coup de pub sans avoir rien à payer. Car on a parlé énormément de la TNA alors qu'aucun match n'était réellement planifié. En attendant, entre nos deux amoureux, la rupture est proche : Chad est en fin de contrat. Et il ne fait nul doute que Coach Lewis veut tourner la page 8.5 à Cincinnati.


Big Ben (Pittsburgh Steelers) vs les Defensive End

Une grande d'histoire d'amour là encore, de celle qui vous change et qui vous marque jusqu'au plus profond de vous!:



On le sait, la rivalité Ravens - Steelers est probablement la plus intense... si ce n'est la plus "dirty" du circuit de la NFL. Et cela n'a pas manqué cette année. Sur une action à priori anodine, le bras de Haloti Ngata (Ravens - DE) flotte et touche Big Ben. Rien d'équivoque pour le moment. C'est du moins ce que je me dis devant mon écran. Sauf, qu'au ralenti de l'action, ce n'est plus tout à fait la même chose. On voit un poing fermé arrivé littéralement en pleine face du QB des Steelers. De mémoire, c'était sur une 3ème tentative ratée, ce qui a permis un Big Ben vaporeux de se faire longtemps soigné sur le côté du terrain pour ce nez bien enfoncé.

L'anecdote retiendra que Big Ben était persuadé que le responsable du coup de poing était Kelly Gregg (DT). Pendant tout le match, Gregg s'est fait copieusement insulté. Après coup, Big Ben se sentit obligé de transmettre ses excuses au DT des Ravens!

Derrière une offensive line au talent très limité, Big Ben est le prototype du guerrier: Un QB qui en veut toujours plus. Il a beau se prendre les pires "cheap shot", il ne lâche jamais rien. Ce caractère valeureux ne se rencontre pas si souvent dans la ligue. Un Tom Brady (Patriots) va tout de suite essayer de croiser le regard de l'arbitre, de se plaindre, d'influencer la partie (more on that dans la partie Brady & Suggs). Un Brett Favre sur ces dernières années sortait mentalement du match au moindre accrochage et expliquait ses contre-performances en balançant sur le net des photos de ses contusions. Big Ben, ce n'est pas ça. Lui, il est toujours présent et cela énerve.

Richard Seymour (Oakland Raiders - DE) en est le dernier exemple en date. Cette confrontation-là, Steelers vs. Raiders, fut bien crapoteuse avec un climat délétère. L'incident le plus chaud du match arriva lorsque Big Ben lança un nouveau TD. On le vit remuer les lèvres. Seymour se retourna et balança une droite qui mit le QB des Steelers à terre. Viré du terrain le Seymour!

Quid de ce qui s'est passé ? "C'était une réaction naturelle", se fendit Seymour en conférence de presse. Et pour Big Ben ? "J'ai été surpris par sa réaction. J'ai juste dit: soyez prêt pour l'extra-point"!!


Tom Brady (New England Patriots) vs Terrell Suggs (Baltimore Ravens)


Rien de plus classique: Sur un blitz des Ravens, Suggs (ROLB) réussit à atteindre Brady aux genoux. Le contact est clean. Moche mais clean. Tommy se retrouve au sol et invective de suite l'arbitre. Flag ,"Roughing the passer. Cette mauvaise décision crée le chaos sur le terrain, d'autant plus que les Pats remonteront le terrain pour finir par un TD.

Pour la petite anecdote, Gene Steratore, l'arbitre, est coutumier des décisions erronées. Les plus scandaleuses? Un TD refusé à Calvin Megatron Johnson (Lions) pour un ballon non contrôlé contre les Bears en week 1. Un TD accordé de façon litigieuse à Big Ben (Steelers) lors du match contre les Dolphins. Vous pouvez retrouver certainement cela sur le net.

Sur ce qui nous intéresse, Tom Brady est coutumier du fait. Derrière l'une des meilleures lignes de la NFL, Brady n'est pas habitué à se retrouver la tête la première dans le gazon. Peut-être la peur d'être décoiffé sous son masque joue-t-elle son rôle aussi!! En tout cas, le beau gosse râle et prend à témoin l'arbitre au moindre contact. Systématiquement.

Et comme Suggs est une grande gueule de première, la presse n'allait pas se tarder à se régaler de ses piques assassines:

"Wow, j'étais là en train de me dire: tu as presque touché un gars et on te balance un flag. Je ne savais pas qu'un seul mec pouvait avoir autant de pouvoir"

"La Ligue a ses favoris. L'un est aux Colts, l'autre aux Pats. Sans ces deux là, les matchs sont généralement justes"

"On peut se poser beaucoup de questions au sujet du SuperBowl gagné par Brady. Il y a eu l'incident du Tuck Rule où une règle a été créée uniquement pour lui. Il y a eu le scandale autour des séances d'enregistrement des entrainements des autres équipes. A un moment, tu te dis que cela fait beaucoup"

"Comme je l'ai toujours dit, Carlson Palmer avait été touché au genou en 2005 et personne n'avait rien dit. Là, c'est Tom Brady et l'on parle tout de suite de la possibilité de créer une règle particulière, de suspension, d'amendes excessives. Cela devient ridicule"

Au sujet du conflit Finnegan & Johnson? "Peut-être que si je mettais un pain à un QB avec sa coupe de cheveux ridicule, je me ferais jeter de la ligue"

Pourquoi cette haine envers Tom Brady ? "Peut-être parce qu'il se tape une top-modèle. Ca a peut-être avoir avec cela! Mec, ce gars a le monde à ses pieds. Il a gagné le SuperBowl, sort avec une top-modèle. Cela ne pourrait aller mieux pour lui! Enfin si, il ne manque plus que des règles qui soient faites uniquement pour lui. Il faut qu'il aille voir l'arbitre pour lui dire à quel moment jeter le flag"

Brady se contenta de rappeler que les Pats font partie des bêtes noires des Ravens. Il insista sur le fait que Suggs rattrape en vantardises ce qu'il n'a pas en talent.

Le meilleur moment demeure cependant lorsque Suggs avoue à la presse avoir voté pour, drumroll, Ryan Fitzpatrick (Bills) pour le titre de MVP. La blague est potache et sera de courte durée. Une dizaine de jours plus tard, Suggs avouera avoir voté pour Brady, expliquant que le titre de MVP ne laissait pas de place aux éventuelles inimitiés et qu'il fallait voter pour les meilleurs. Brady, de son côté, s'est fendu d'un message pour dire qu'il avait voté pour Suggs pour le titre de meilleur joueur défensif. Réconciliés jusqu'à la prochaine fois?

Laurent

St-Valentine Day Massacre . Première partie

C’est la semaine de la St-Valentin. L’occasion était trop belle de dresser un petit rappel non exhaustif des relations non pas amoureuses mais plutôt sulfureuses liées au petit univers de la NFL

Hines Ward (Pittsburgh Steelers) vs Ed Reed (Baltimore Ravens)


On pardonne beaucoup à Hines Ward pour son côté « charity business ». Même Barrack Obama a de l’estime pour lui.


En effet, le Président américain a pensé à donner, fin 2010, un rôle important à Ward au sein de l’Advisory Commission on Asian Americain & Pacific Islanders, organe donnant son avis sur la politique d’immigration liée aux personnes d’origine asiatique.

On pardonne trop à Ward. On passe trop vite sous silence ses méfaits sur le terrain. Elu par un sondage (296 joueurs de la NFL interrogés) en 2009 « Dirtiest NFL Player », Ward a une longue liste de méfaits à son actif, l’un des plus scandaleux restant la mâchoire brisée de Keith Rivers (Cincinnatti Bengals – OLB).

Le mauvais état d’esprit de Ward transpire même jusque dans ses interviews : « Lorsque je pars plein centre, je sais que ses gars ne vont pas y aller mollo pour me tackler et me mettre à terre. Ce n’est pas le football, ça. Donc, au final, je trouve juste cela ironique que ce soit un WR qui donne les coups. »

Dans le cadre qui nous intéresse, on peut dater à 2007 l’origine de la relation entre Hines Ward & Ed Reed. Ward est un coutumier des « block in the back » sanctionnés. Il a acquis (comme Cromartie l’a rappelé lors de la finale de l’AFC 2010) la réputation d’un joueur qui frappe ses adversaires dans le dos. Ed Reed avait répliqué par des big hits monumentaux mais légaux.

Seconde manche, match de playoff : Steelers vs. Ravens en Janvier 2011. Quelques jours auparavant, Ed Reed avait perdu son frère, mort noyé. Ce drame personnel s’était avéré être une expérience particulièrement traumatisante pour Reed, les détails étant affreux : Alors que le corps allait être repêché, une vague un peu plus forte l’emporta d’un talus où il avait brièvement atterri. La famille se fendit d’un commentaire : « C’est comme si on nous l’avait enlevé une nouvelle fois. » Le corps sera repêché quelques jours plus tard.

Hines Ward annonce la couleur en conférence de presse : « Je déteste Ed Reed. ». Il aura l’occasion de mettre à l’œuvre ses paroles en ciblant, dès le 1er play, Ed Reed et en se jetant sur lui dans une mêlée grotesque. « Unnecessary Roughness”. 15 yards. Mais le ton de la rencontre était donné : il fallait cibler le mec que l’on sait ébranlé psychologiquement.

On espère que cette guéguère malsaine s’achèvera le plus rapidement possible…

Cortland Finnegan (Tennessee Titans) vs André Johnson (Houston Texans)


Tout part d’une action à priori anodine, il y a un an. Finnegan est surpris par une course de Johnson. Clairement en retard sur l’action, le CB des Titans se jette et percute Johnson dans le dos. Le ballon n’était pas encore arrivé : « Défensive Pass Interference ».

C’est une situation qui arrive couramment. Sauf que là, on parle de Cortland Finnegan, un garçon pas très fin (et c’est un pléonasme) et reconnu par les joueurs comme l’un des plus « dirty » de la NFL.

La situation va tout d’abord se régler dans la presse, à grands coups d’insultes. Bien plus tard, le 28 Novembre 2010, les deux équipes vont s’affronter à nouveau et là, dès le coup d’envoi, on s’aperçoit que Finnegan n’a rien oublié. Dès les premiers pas, les contacts sont rugueux, excessifs. Les mains de Finnegan sont postées inhabituellement hautes à la limite du facemask. André Johnson montre vite quelques signes de lassitude. Et puis, sur une action, Finnegan se tourne vers son banc : « Regardez cela. ». Le QB commence à se déplacer. Finnegan vise la tête de Johnson. La nuque de ce dernier se déplace dangereusement en arrière. Johnson craque.

S’en suit une bagarre digne du hockey/glace mais qui n’a pas sa place dans ce sport. Interrogé sur la question, Johnson a déclaré face à la presse : « C’est une accumulation de choses. J’ai perdu mon calme. Il continuait ses petits coups en douce et je l’ai averti : « Parce que tu te sens frustré, tu te sens obligé de faire cela. Mais tu ferais mieux de t’arrêter là. » Je pense qu’il trouvait cela marrant et il continuait. »

Avec un « bestiau » comme Finnegan, on ne peut guère deviner à l’avance comment cette relation si particulière va tourner l’année prochaine…


Laurent

Du ballon au pinceau via le pétard.


Si vous étiez déjà un passionné de football américain dans les années 80 vous vous souvenez sûrement de Todd Marinovich....

Après une carrière légendaire en high school (presque 10 000 yards lancés en 4 ans!) il reçoit à l'époque des offres de bourse universitaire de 100 des 104 facs de la première division NCAA. Il déclare à 17 ans vouloir devenir le plus "grand QB jamais sorti de l'Etat de Californie" (un état qui a par exemple vu grandir John Elway...). On le surnomme alors "Robo QB" car "programmé" depuis ses premiers pas à devenir un quarterback par son père qui devient le symbole des parents abusifs de jeunes sportifs.

Marinovich choisit finalement USC en 1988 et y gagne le Rose Bowl 1990. Pourtant au global sa carrière aux Trojans n'est pas aussi spectaculaire que prévu. Al Davis (bien sur Al Davis!!) le proprio des Raiders (alors à Los Angeles) Ie sélectionne pourtant au premier tour de la draft 91 . C'est un échec total. Miné par la pression qui tourne à la dépression, Marinovich sombre dans l'alcool et la drogue. Il devient alors pour les médias "Marijuanavich".

Il s'en est tout de même sorti et aujourd'hui est ... artiste peintre! Il possède sa propre galerie à Newport Beach et comme sur ce tableau aime peindre des toiles sur le thème du football.

Recrutements NCAA: Avantage au Sud


Pas facile pour nos jeunes joueurs en Europe de se faire repérer par les recruteurs des universités américaines! Mais on pourrait penser que pour un lycéen qui pratique le football aux Etats Unis les choses sont plus simples et ce où qu'il joue. C'est loin d'être aussi évident.

C'est ce que révèle la répartition par état d'origine des quelques 2430 lycéens américains qui viennent de recevoir une bourse pour jouer dans une équipe de la première division NCAA. Il est sur que selon la région les niveaux de jeu en lycée sont très différents et que les universités recrutent autant un "CV" lié au coach qui a encadré le jeune joueur, le championnat dans lequel il a évolué... que le réel talent et potentiel du dit joueur. Mais tout de même!

Les différences sont énormes. Ainsi on retrouve sans surprise en tête du classement 4 états du Sud où le football tant high school qu'universitaire est une religion: La Floride avec un ratio hallucinant de 1 joueur de "terminale" sur 28 signé par une équipe de première division (soit 344 sur 9567 joueurs de dernière année de lycée) , la Louisiane (1/43), la Géorgie (1/46) et l'Alabama (1/64). En queue de peloton on trouve 4 états qui n'ont aucun joueur de signé: le Rhode Island, le Vermont, le Wyoming (qui a pourtant une équipe en division1 en NCAA !) et le New Hampshire et ses 920 joueurs de football en dernière année de lycée. Le Montana avec 1193 joueurs n'a qu'un seul élu. Ce qui donne à un jeune lycéen de Floride 43 fois plus de chances de jouer en première division qu'un joueur du Montana! Et si vous trouvez le Montana trop "exotique" et petit pour faire des statistiques de ce genre, dites vous qu'un "terminale" de l'Iowa (deux universités de 1ère division et dans des conférences BCS!) a 19 fois moins de chance d'être recruté que ce même lycéen de Floride.

Plus que l'injustice que cela révèle pour de jeunes joueurs pratiquant leur sport loin des grands "réservoirs" de talent comme le Sud Profond, la Californie ou le Texas, voici des statistiques qui démontrent que les recruteurs des grandes universités sont surtout très conservateurs, "suivistes" voir moutonniers. Copinages entre coaches de lycée et scouts, habitudes et prises de risque minimales sont plus déterminants que les talents réels des "recrutés"...

La Photo de la semaine


C'est à Brest que nous allons pour la "photo de la semaine". Dans une poule du Casque d'Argent dominée par les Dockers de Nantes (6-0) avait lieu le match retour du derby du Finistère entre les Kelted de Quimper et le Tonnerre de Brest. Battus 23-7 à l'aller, les Brestois ont pris leur revanche sur le score de 20-7 et reviennent à égalité avec leurs voisins à la troisième place de la poule (3-3). Le climat breton étant ce qu'il est en hiver, le tight end du Tonnerre, Armel Guyomard, comme tout ses coéquipiers a terminé le match couvert de boue mais heureux de sa victoire. C'est Anthony Roxy l'habituel photographe du club qui nous a envoyé ce cliché.

Participez à la "photo de la semaine" : envoyer vos photos à edenfrog@hotmail.com

Chose promise, chose due.


Un des nos lecteurs nous l'avait demandé il y a quelques semaines. Le "Cadet" a remué en tout sens ses archives personnelles pour enfin nous le trouver: Le logo de feu les Cormorans de Montigny le Bretonneux, "ancêtres" des Templiers. (Oui c'est un Cormoran et pas un boomerang!)

L'équipe de la semaine


Pas simple de commencer un championnat avec deux déplacements. Encore moins quand ces deux matchs sont contre les deux finalistes de l'an passé et les principaux adversaires à battre pour atteindre son objectif: Le titre.

C'est ce qui est arrivé aux Cougars de St Ouen l'Aumône ces deux derniers week ends. Et alors que ce calendrier aurait pu remettre en question leur saison avant même qu'elle ne commence vraiment, c'est plein de confiance et plus que jamais tournés vers leur objectif que les Félins du Val d'Oise se retrouvent aujourd'hui.

Battus d'un seul point à La Courneuve il y a 8 jours (7-6), ils se rendaient à Amiens samedi soir sur un terrain où ils n'avaient pas remporté le moindre match depuis qu'ils sont en Elite (12 défaites en Picardie, zéro victoires!) et avec pour ambition de stopper une série de 8 défaites consécutives contre les Spartiates (dernière victoire en mai 2006 13-12 à St Ouen). Il fallait donc un exploit et ils l'ont réalisé, au terme d'un match que tout les témoins nous ont décrits comme "superbe". 35-28 avec à la baguette un Craft qui n'était pas à UCLA pour rien et derrière la massive ligne offensive des Cougars un jeu de course efficace à l'image de Thomas Niang (photo) auteur de deux touchés samedi soir et de 117 yards de gain au total.

Voici donc St Ouen avec une fiche de 1-1 après ce qui était en théorie les deux matchs les plus difficiles de son calendrier (on notera qu'ils auront l'avantage de recevoir Aix lors de leur seul face à face) et avec l'opportunité de gagner son duel au goal average particulier contre le Flash en cas de victoire au retour à St Ouen. Les Cougars nouveaux favoris de ce championnat?

Xavier Mas, Coach et manager de l'équipe nous fait un premier point:

- Un premier bilan après ces deux matchs tres difficiles? Par rapport à votre "tableau de marche" c'est plutot mieux, moins bien que ce que vous aviez comme objectif?
- Sur notre tableau de marche on veut gagner tout le monde on veut tout gagner donc on est forcément en retard d'autant que la défaite en journée d'ouverture est assez indigeste. De mauvais calls de notre part et quelques erreurs d'assignation ont fait qu'on perd un match à La Courneuve largement à notre portée.
La victoire à Amiens est venue conclure une semaine d'excellent travail à l'entrainement.Ce que je retient surtout c'est que bien que l'on ait perdu notre RB starter, notre WR numéro 1 et notre meilleur plaqueur en 1er QT, l'équipe a su conserver un niveau compétitif et que le retour a 21-21 des Spartiates en début de 2nde mi-temps n'a pas atteint mes joueurs ce qui démontre également un mental volontaire.

- Vos premières impressions sur vos recrues US?
- Craft est un excellent joueur doublé d'une personnalité très attachante. Il apporte énormément aux gars en les corrigeant sans cesse et échange ses expériences avec le staff ce qui nous permet de nous améliorer également.Il se moque de ses stats, il est là pour l'équipe et a même décliné une offre de plusieurs dizaines de milliers de $ pour jouer en Japon car il s'était engagé avec nous, c'est dire la valeur du bonhomme.
Werden est moins imposant que Kovalcik qui était un monstre l'an passé, mais il est très technique et lui aussi comme Craft fils de coach passe énormément de temps sur l'amélioration des gars avec qui il bosse.A ce jour je suis très satisfait de ce recrutement.

- On a l'impression que les Spartiates ont du mal à lancer leur machine cette saison... Qu'en pensez vous?
- En ce qui concerne les Spartiates, je ne peux pas trop me prononcer, je ne sais pas comment l'équipe se gère. Ce que je sais pour l'avoir vécu de nombreuses années, c'est quiil est très difficile de jouer et coacher, le fait de ne pas avoir de coachs sur la touche peut être préjudiciable dans certaines situations.
Maintenant ils ont battu les Templiers 17-3 (l'an dernier en J3 ils avaient gagné de moins d'un TD) et ils perdent de peu contre nous (l'an dernier gagné de peu) leur début de saison n'est donc pas totalement mauvais.

- 4 touchés à la course, on a beaucoup parlé de votre ligne offensive, c'est le nouveau visage des Cougars ce jeu puissant?
- 4 touchés à la course mais 1 yd au sol seulement la semaine précédente! Notre ligne est costaude mais il ne faut pas oublier que nous avons un rookie et un joueur issu de régional donc pas encore aguérris, sur le moyen terme effectivement cette OL peut être une machine.
Notre jeu a toujours été mixte et donc nous espérons pouvoir être puissant au sol et donner du temps à Craft pour découper les défenses.

- Champions 2005 et 2006 en cadet, 2008 et 2009 en junior, la logique ce serait champions seniors 2011 et 2012... Vous y croyez?
- Voyons déjà ce que nous ferons face aux Templiers le 27, le titre est encore loin et nous prenons les matchs les uns après les autres. Tout peu arriver et les blessures par le passé nous ont parfois stoppés. Donc ce n'est pas le moment de parler de titre 2011 et encore moins 2012!

Photo: L Persiani

NFL: Les agents libres. Première partie

Laurent rejoint l’équipe Elitefoot et va nous présenter durant les prochaines semaines les principaux joueurs « libres » qui pourraient animer cette intersaison NFL …Aujourd’hui les fullbacks, OT, Inside LBs et les corners.

Avant-propos :

C'est un joyeux foutoir. Voilà comment on pourrait caractériser la situation actuelle. La fin prochaine (Mars 2011) du CBA (Collective Bargaining Agreement) bouscule tout. Sans lui, le chaos. Le lockout. Roger Gooddell (commissionner) veut accélérer les négociations pour que le nouveau CBA soit signé le plus rapidement possible. Mais les discussions avec le syndicat des joueurs achoppent. Les dernières rencontres, que Gooddell tenait à rendre confidentielles, ont été un fiasco. Les médias se sont enflammés sur les raisons possibles : Le syndicat des joueurs aurait souhaité raccourcir la durée du contrat d'un rookie (donc, par extension, l'accession à un gros salaire plus rapidement) ou aurait voulu que la partie des revenus de la NFL servant à payer les joueurs, soit augmentée. Voyons ! Si ce n'est pas faire preuve de mauvaise volonté ?! On n'a jamais vu dans un sport des joueurs bénéficier d'un tel pourcentage sur les revenus d'un sport. On est loin des problèmes de départ : Goddell souhaitant une saison à 18 matchs (contre 16 actuels), les joueurs voulaient se voir attribuer des primes d'assurances plus conséquentes, qui les prenaient en charge plus longtemps après avoir raccroché leurs crampons.

Bref, l'absence de CBA implique des conséquences notamment sur le sujet de cet article : La free agency. Pour les personnes moins à l'aise avec les termes, on rappellera quelques notions avec l'incidence du CBA :

“RFA” pour Restricted Free Agent / "UFA” pour Unrestricted Free Agent
Que ce soit UFA ou RFA, ce sont toujours des fins de contrat. La différence, ce sont les années d'expérience du joueur. Un joueur, encore jeune, est un RFA : C'est à dire que la franchise est "protégée" lors de la fin de contrat de son joueur. Pour l'acquérir, une franchise rivale devra payer un dédommagement sous forme de draft pick (choix pour la draft). En UFA, ce n'est pas le cas : Le joueur accède directement à la free agency et peut négocier librement avec d'autres franchises (et pouvoir espérer tirer le meilleur salaire).
Selon la date de signature du prochain CBA, la durée d'un RFA va varier. Certaines franchises pourraient assister à une véritable hécatombe dans leurs rangs : Avec le CBA actuel, les Ravens, par exemple, ont moins de 10 joueurs en UFA. Selon la date de signature du CBA, les Ravens pourraient passer à près d'une vingtaine de joueurs en UFA !

« Tender »:
Pour reconduire le joueur en RFA, la franchise peut lui faire signer un contrat long terme (si elle a placé en lui de gros objectifs). Elle peut lui faire aussi signer un « tender » : Un contrat d'un an - la sécurité de l'emploi étant palliée par un salaire bien plus conséquent pour le joueur.

« Franchise tag » :
Protection pour la franchise. Les concurrents ne peuvent négocier avec le joueur, qui touchera un salaire conséquent du fait de ce tag. Les franchises ont droit à un seul tag. Petite anecdote : au niveau de la NFL, on a déclaré que l'absence de CBA n'avait strictement aucune incidence sur les franchise tag. Le syndicat des joueurs s'est empressé de démentir cette information. A l'heure actuelle, les franchises réfléchissent sur quel joueur placer leur franchise tag.


Voilà. C'est une tentative d'explications. Ca vaut ce que ça vaut. J'espère mettre montré clair sur un sujet particulièrement technique. Par rapport à toutes ces explications, il faut comprendre qu'il faut prendre la liste de joueurs suivants avec précaution. En temps normal (avec un CBA en cours), les joueurs suivants arriveraient en free agency. C'est donc une liste purement indicative.
FULLBACKS

John Kuhn ( FB - Green Bay Packers)
6-foot, 250 pounds; 28 ans; RFA
102 portés; 3,2 yards, 6 TD
29 réceptions; 6,4 yards; 6 TD

La belle histoire continue pour Kuhn (venant de la petite université de Shippensburg, Kuhn avait été « undrafted »). Le garçon s'est mis en évidence après la blessure du RB Ryan Grant. Néanmoins, l'éclosion de James Starks (RB) en fin de saison l'a un peu relégué au travail de l'ombre.

+ : marge de progression, impact physique
- : manque d'expérience


LeRon McClain (FB - Baltimore Ravens)

6-foot, 260 pounds; 26 ans; RFA
314 carries; 3,8 yards; 12 TD
28 carries; 3 yards; 0 TD cette saison.
Avec un Cam Cameron (OC) complètement hors du coup, McClain n'a pas été utilisé correctement cette année. Et le garçon n'est pas content. Il l'a rapidement fait savoir, décrétant qu'il ne resignerait pas avec les Ravens. Depuis, le grand patron Steve Bisciotti a pris les choses en main et a décrété pour 2011 le retour d'un jeu de course triomphant. Un discours qui a, semble-t-il, rassuré McClain, qui se voit désormais revenir sous le maillot violet la saison prochaine. A vrai dire, la sortie colérique de McClain n'avait-elle pas pour but qu'on le « re$pecte » ?

+ : bulldozer
- : le garçon se prend pour un RB; coût


Vonta Leach (FB - Houston Texans)
6-foot, 255 pounds; 29 ans; UFA
3 carries; 1 yard; 2 TD
76 réceptions; 7,1 yards; 4 TD
Si on parle de Arian Foster aujourd'hui, c'est grâce au formidable talent d'éclaireur de Leach. Lorsqu'on regarde ses stats, on comprend bien que la fonction première de Leach est d'ouvrir des brèches pour son RB. Leach est un vieux baroudeur, FB old school, qui peut éventuellement donner un coup dans le jeu long. Son expérience est trop importante pour que les Texans ne le prolongent pas.

+ : expérience
- : coût


Lawrence Vickers (FB - Cleveland Browns)
6-foot, 250 pounds; 27 ans; RFA
33 carries; 2,6 yards; 0 TD
41 réceptions; 6,6 yards, 3 TD
Comme avec Leach des Texans, nous sommes là encore sur du prototype de FB à l'ancienne. Et là, également, le travail réalisé cette année a permis à son RB de faire une saison en tout point remarquable, puisque Peyton Hillis aura été la surprise de la saison. Avec le nouveau staff des Browns, on ne sait pas encore trop comment sera utilisé le franchise tag. Vickers est une possibilité.

+ : bon bloqueur, expérience
- : coût, franchise tag ?


Mike Tolbert (FB - San Diego Chargers)
5-foot-9, 243 pounds; 25 ans; RFA
220 carries; 4,2 yards; 12 TD
55 réceptions; 10,5 yards; 4 TD / 5 fumbles cette saison.

Là, on a un cas intéressant à étudier. Ryan Matthews, le rookie RB, est un joli bide. Du coup, les Chargers ont changé leur fusil d'épaule en cours de saison et ont impliqué fortement Tolbert dans le jeu. La constance de Tolbert à concrétiser les situations de goal line a été un atout de poids. Maintenant, avec Tolbert, on a plus le prototype du FB moderne : L'échec Ryan Matthews est peut-être du au fait que Tolbert est plutôt léger en ce qui concerne les blocks. Ce n'est pas un éclaireur comme Leach peut l'être pour Foster, ou encore Vickers pour Hillis.

+ : court bien avec le ballon
- : mauvais bloqueur; fumble; coût


Tony Richardson (FB - New York Jets)
6-foot-1, 240 pounds; 39 ans; UFA
429 carries; 4,0 yards; 15 TD
210 réceptions; 7,3 yards; 9 TD

Tony Richardson, le FB né à Francfort, en Allemagne, fait son âge. Evidemment. Maintenant, son leadership, sa persévérance, sa dureté au mal en fait un joueur précieux.

+ : expérience, fiabilité
- : âge


OFFENSIVE TACKLE

Matt Light (OT - New England Patriots)
6-foot-4, 305 pounds; 32 ans
140 matchs joués; UFA
Hormis les blessures, Light a été de toutes les campagnes pour les Pats. Mais le garçon est vieillissant et a été clairement montré du doigt cette saison (Tommy a été sacké 25 fois cette saison). Rajeunir l'OL pourrait être une priorité pour Bellichik.

+ : Expérience
- : Pass blocking


Logan Mankins (G - New England Patriots)
6-foot-4, 310 pounds; 28 ans
89 matchs joués; UFA
Avec un nom pareil : BenJarvus Green-Ellis aurait été condamné à l'anonymat direct. C'est sans compter Logan Mankins qui a ouvert de jolies brèches à son jeune RB inexpérimenté. Mankins est talentueux; il ne fait nul doute là-dessus. Et le talent, ça coûte cher. Il faudra sortir le gros contrat pour pouvoir espérer le signer. Faudrait-il encore que le garçon soit accessible... En effet et selon toute vraisemblance, les Patriots placeront leur franchise tag dessus.

+ : talent
- : cout; franchise tag ?


Jammal Brown (OT - Washington Redskins)
6-foot-6, 313 pounds; 29 ans
73 matchs joués; UFA
Brown, c'est l'exemple même du goût douteux des Skins en matière de trade. Elu au Pro Bowl en 2006 et en 2008, Brown a trainé une vilaine blessure en 2009. LT à l'origine, Brown a du couvrir le flanc droit cette saison, les Skins lui préférant le rookie Trent Williams. Le corps a pu sembler encore limite cette année.

+ : versatile
- : blessures


Ryan Kalil (C - Carolina Panthers)
6-foot-2, 295 pounds; 25 ans
50 matchs joués; RFA
Kalil est un joueur aux mérites pas assez reconnus. DeAngelo Williams ne dira certainement pas le contraire, lui qui a dépassé la barre des 2500 yards en 2008. Pourquoi Kalil est sous-côté ? Parce qu'il joue aux Panthers.... euh, non, celle-là, je l'assume pas finalement... Non, le problème majeur de Kalil, c'est sa taille. On le voit mal, par exemple, atterrir dans l'AFC North où il devrait maitriser des bestiaux comme Shaun Rogers (même si, au moment où j'écris mon article, ce dernier a été cutté par les Browns), Terrence "Mount" Cody (Ravens) ou encore Casey Hampton (Steelers). Du coup, son intérêt est plus que limité.

+ : jeune
- : taille


Davin Joseph (G - Tampa Bay Bucaneers)
6-foot-3, 313 pounds; 27 ans
68 matchs joués; RFA
Joseph s'était fracturé le pied à l'approche de la fin de la saison et a cruellement manqué aux Bucs. Le joueur est très complet (run, pass blocking). Il devrait normalement recevoir le franchise tag. Si ce n'est pas le cas, son coût serait conséquent.

+ : jeune, talentueux.
- : cout; franchise tag ?


INSIDE LINEBACKERS

Rocky McIntosh (ILB - Washington Redskins)
6-foot-2, 239 pounds; 28 ans; RFA
406 tackles; 7 sacks; 3 interceptions; 8 forced fumble en carrière
110 tackles; 2 sacks; 1 forced fumble cette saison

Beaucoup pensaient que McIntoch serait un bide dans une défense qui était passée en 3-4. Lui, qui jouait auparavant sur la weakside, a tenu le coup cette saison. Quid de l'avenir ? Tout dépend encore une fois de l'avenir du CBA. Si McIntosh devait être considéré comme un RFA, il est fort probable que les Skins lui proposeraient un « tender ». Par contre, un McIntosh UFA souhaiterait probablement aller voir ailleurs.

+ : versatile
- : manque d'expérience dans une défense 3-4


Barrett Ruud (ILB - Tampa Bay Bucanneers)
6-foot-2, 241 pounds; 27 ans; UFA
586 tackles; 5 sacks; 6 interceptions; 6 forced fumble en carrière
119 tackles; 2 sacks; 1 interception; 2 force fumble cette saison

Ruud était en charge de la défense, à l'origine des call & gérant les ajustements pré-snap. Un rôle qui l'a placé sous le feu des critiques car il eut beaucoup de mal à se faire entendre afin d'unifier une jeune défense pleine d'envie mais indisciplinée. En début de saison, Ruud avait montré de forts signes de contrariété envers le management des Bucs, car il n'avait pas signé une extension de contrat long terme. Pour autant, il n'a pas évoqué de velléités de départ. Reste à savoir si les Bucs le conserveront. La désignation du franchise tag de Tampa Bay devrait être intéressante alors que Ruud est un UFA.

+ : expérience
- : coverage


David Harris (ILB - New York Jets)
6-foot-2, 250 pounds; 27 ans; RFA
428 tackles; 14,5 sacks; 2 interceptions; 5 forced fumble en carrière
99 tackles; 3 sacks; 0 interception; 1 forced fumble cette saison

Harris a 27 ans. Sa jeunesse (relative) et sa constance devraient lui permettre de négocier un très gros contrat.

+ : constance
- : coût


Stephen Tulloch (ILB - Tennessee Titans)
5-foot-11, 240 pounds; 26 ans; RFA
457 tackles; 4,5 sacks; 2 interceptions, 0 force fumble en carrière
160 tackles; 1 sack; 1 interception cette saison

Tulloch a surnagé cette année dans une défense pathétique. Seconde année où le pur produit de North Carolina State dépasse les 100 tackles, Tulloch doit certainement se dire que ses meilleures années sont devant lui. Que ce soit aux Titans ou pas.

+ : productif
- : coût


Takeo Spikes (ILB - San Francisco 49ers)

6-foot-2, 242 pounds; 34 ans; UFA
896 tackles; 27,5 sacks; 18 interceptions; 10 fumble en carrière
109 tackles; 3 interceptions cette saison

Aux côtés de l'un des meilleurs ILB de la NFL, Patrick Willis, Takeo Spikes a assuré, faisant le boulot. Le vieux sage ne veut pas raccrocher les crampons; ses performances parlent pour lui. Il pourrait dépanner pas mal d'équipes et, éventuellement, connaitre une 5ème équipe.

+ : expérience; leadership
- : âge.



CORNERBACKS

Antonio Cromartie (CB - New York Jets)
6-2; 210 pounds; 26 ans; RFA
207 tackles; 18 interceptions; 2 TD; 58 pass deflected en carrière
42 tackles; 3 interceptions; 17 pass deflected cette saison

Bonne couverture sur les ballons profonds. Cependant, Cromartie peut être à la ramasse face à des adversaires de petite taille aux capacités explosives. Joueur physique, il peut attirer le courroux des arbitres. Grande gueule, il peut mettre le foutoir dans une équipe.

+ : athlétique; playmaker
- : peu consistent; grande gueule


Ronde Barber (CB - Tampa Bay Bucanneers)
5-10; 184 pounds; 35 ans; UFA
834 tackles; 40 interceptions; 7 TD; 117 pass deflected en carrière
82 tackles; 3 interceptions; 13 pass deflected cette saison

Malgré sa petite taille, Ronde Barber a toujours été un CB d'exception. Des stats incroyables pour un mec qui donne l'impression d'être partout sur le terrain (également 26 sacks). La saison prochaine, il pourrait éventuellement passer le flambeau à la jeune génération des Bucs, les Talib, Biggers... La probabilité d'un éventuel lockout pourrait avoir une incidence sur son choix de raccrocher définitivement.

+ : expérience
- : âge


Johnathan Joseph (CB - Cincinnatti Bengals)
5-11, 190 pounds; 26 ans; RFA
272 tackles; 14 interceptions; 3 TD; 76 pass deflected en carrière
42 tackles; 3 interceptions; 1 TD; 8 pass deflected cette saison

Joseph n'a pu confirmer une saison 2009 magnifique. Et, pourtant, les défenseurs des Bengals avaient l'occasion cette année de se montrer. La classe des CB des Bengals est plutôt jeune; la tendance des dernières saisons a porté vers le rajeunissement de la secondary. Coach Marvin Lewis a le feu aux fesses et a frôlé le licenciement. Il est fort probable que certains vont avoir les oreilles qui sifflent (Joseph, Chad 8.5...)

+ : lecture du jeu
- : playmaking


Champ Bailey (CB - Denver Broncos)
6-0, 192 pounds; 32 ans; UFA
666 tackles; 48 interceptions; 4 TD; 120 pass deflected en carrière
45 tackles; 2 interceptions; 13 pass deflected cette saison

L'après Josh McDaniels ("le liquidateur" pour les intimes) devrait sonner le glas pour la légende du coin. Pour ceux qui trouvent cela significatif (ce n'est pas mon cas), Bailey a fait son 10ème ProBowl cette saison. Mais, à mon sens, le CB est lessivé, loin d'être la terreur du milieu des années 2000. Le nouveau management des Broncos pourrait décider de tourner la page.

+ : expérience
- : âge


Nnamdi Asomugha (CB - Oakland Raiders)

6-2, 210 pounds; 29 ans; UFA
310 tackles; 11 interceptions; 1 TD; 54 pass deflected en carrière
19 tackles; 6 pass deflected cette saison

Le gros coup. L'élément le plus talentueux de la free agency. Ne vous fiez pas aux stats de Asomugha : le CB éteint littéralement son côté. Les QB ont peur d'envoyer vers lui. Depuis un an, une rumeur l'envoie du côté des Ravens. Ce qui semble largement improbable et cela pour deux raisons : 1/ les Ravens doivent d'abord resigner sur du long terme LeRon McClain (FB) & Haloti Ngata (DE). Financièrement, Asomugha est hors de portée. 2/ les Ravens, sous coach Harbraugh, se sont fait comme spécialité de tout mettre sur le pass rush au détriment de la secondary; ce qui devrait être le cas cette année avec la nécessité de trouver un Suggs bis.

+ : talent d'élite.
- : coût


Carlos Rogers (CB - Washington Redskins)
6-0, 189 pounds; 29 ans; UFA
299 tackles; 8 interceptions; 1 TD; 73 pass deflected en carrière
54 tackles; 2 interceptions; 12 pass deflected cette saison

A mon sens, Asomugha, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt. Les CB qui arrivent cette année en free agency sont plutôt des joueurs en fin de carrière, lessivés par quelques saisons délicates dans des franchises à problème. Cependant, ne vous méprenez sur ce que je dis : Rogers pourrait très bien surprendre en quittant les Skins. En effet, il demeure un cover CB au talent au-dessus de la moyenne. Comme gros point noir, je ciblerais surtout des mains absolument défaillantes : Rodgers est incapable de rattraper un ballon.

+ expérience; cover
- playmaking; a-t-il encore de l'huile dans le moteur ?

Laurent

Elite. Retour sur la première journée.


Petit retour sur la 1ère journée du championnat Elite 2011 … Par ici la distribution des MVP :

Flash 07 – 06 Cougars
Un match de rodage pour les deux équipes. Petit score et petite surprise du côté Flash avec à la clé une victoire alors que tout le monde donnait moribonde l’équipe jaune et noire.
Le nouveau QB du Flash, Lyle Moevao a eu un impact limité (13/21, 120 yards, 2 INT). L’équipe de La Courneuve s’est appuyée sur le jeu de course de Laurent Marceline (19 courses pour 105 yards) et score grâce à un fumble récupéré et remonté jusqu’à la zone d’en-but par John Breza, MVP du Flash (6 plaquages en plus).
Côté val d’oisien, Kevin Craft le QB a arrosé (12/26, 220 yards, 1 TD, 1 INT). Mais les mains du WR César Montreer n’ont pas tremblé pour marquer un TD de 44 yards et pour être le MVP côté Cougars. Bonne prestation du TE César Hebel (102 yards soit le tiers de sa production 2010 réalisé en un match). Les Cougars enchainent dimanche avec un périlleux déplacement à Amiens dimanche. Attention de ne pas (déjà) perdre le contact avec la tête!

Argonautes 41 – 00 Black Panthers
Le score de cette journée. Des Black Panthers transparents en seconde mi-temps et des Argos bien au-dessus de ce qu’on pensait. L’effet Cotar ?
Adam Kruse, le QB des Argos 2010 et 2011 a fait le show (14/23, 260 yards, 3 TD) et est notre MVP sur ce match. Le RB Mike Mayindou a fait un match plein : 115 yards sur course et passe, 2 TD. Avoir conservé Kruse a sans doute permis aux Provençaux d'être mieux avancés dans leur préparation que d'autres...
En face, c’est l’étonnement avec seulement 4 yards (!!) sur course et 188 yards sur passe. Les Haut-savoyards ont certes recruté 2 WR américains mais la transparence de Dimitri Kiernan (3 courses pour 8 yards) est surprenante. Seul à surnager sous ce déluge et logique MVP des Black Panthers, Maxime Sprauel (16/29, 188 yards). Le WR Chris Bergeski a fait le travail (5 réceptions pour 97 yards) et Aurélien Dehais a fait ce qu’il a pu (8 plaquages, 1 passe deflect).

Templiers 03 – 17 Spartiates
Des Templiers à leur niveau et pour qui la saison risque d'être longue, des Spartiates en mode diesel avec cette petite victoire. Toujours un match particulier pour Perez Mattison le QB des Spartiates qui passa 8 années chez les rouges et or.
Les locaux ont aligné Jonathan Eckmans, WR de formation, au poste de QB pour un résultat mitigé : 17/29, 153 yards mais surtout 3 INT. Le solide LB Rody Surpin était bien présent en défense : 6 plaquages, 2 sacks et MVP Templiers du match. Le nouveau RB américain David Libre a bien semé la zizanie chez les picards (15 courses pour 69 yards).
Les Spartiates ont alterné le jeu de courses (ici avec Julien Siwiela) et le jeu de passes, et au final l’ont emporté. Perez Mattison ouvre son compteur 2011 pour les passes de TD. Le WR Taber Lemarr, tour de contrôle américaine récemment arrivé, en profite pour faire le métier. Le duo Perez Mattison-Anthony Couvin s’est remis en ordre de marche sous ses nouvelles couleurs avec 1 TD pour l’ex-Carabin.

Dauphins 14 – 28 Centaures
Il s’agit de l’autre surprise de cette journée. Retour réussi en Elite pour les isérois avec une belle victoire à l’extérieur.
MVP Centaures, la recrue canadienne au poste de QB Charles-Antoine Sinotte a tiré l’équipe vers le haut : 2 TD à la course, 1 passe de TD. L’autre import du club le RB Anthony Lucka a apporté son écot avec 1 superbe TD.
En face, on ne sait pas grand chose des hommes de Jean-Luc Donivar. Ils ont marqué sur interception et sur une petite course de leur QB américain. Carton jaune pour le manque de communication de ce club !

Florian Thiery

Photos: L Persiani et E Lancelle

De l'art de passer le ballon.


Article librement inspiré de celui paru dans le "Sports illustrated" du 8 novembre dernier

Depuis l'autorisation de la passe en avant en 1906, le football américain s'est lentement transformé passant d'un jeu de course à un jeu de plus en plus tourné vers les passes en avant.
Si en 1977 en NFL on trouvait encore une proportion de 37 courses pour 25 passes dans un match l'an passé elle était de 28 courses pour 33 passes. Et le taux de réussite des passes est entre temps passé de 51% à 61%!

Le Quarterback est ainsi devenu le joueur clé et les techniques propres au jeu de passe ont été analysées, étudiées en profondeur pour arriver à ce que l'on appelle communément les "fondamentaux" techniques. Ce qui fait en théorie un bon passeur.

La Théorie:
Une passe se décortique en 4 phases: La prise en main du ballon, le mouvement de recul pour s'ouvrir le champ, la mise en position de lancer et la passe proprement dite.
Pour ce qui est de la prise en main du ballon, l'important là est le placement des doigts par rapport au laçage propre aux ballons de football américain. Le technique la plus classique et conseillée par les coachs est la suivante (voir photo) : Le bout du petit doigt contre le lacet, l'annulaire sur le lacet, le majeur calé contre l'extrémité du lacet, l'index légèrement en arrière vers la pointe du ballon.
Le ballon bien en main le QB recule alors, en général de 5 voir 7 pas. La technique "recommandée" est de garder le ballon bien collé au corps au niveau du bas de la poitrine.
Après ces quelques pas le passeur va planter ses pieds et prendre appui sur sa jambe de devant pour gagner de la force lors du lancer en basculant le corps comme une catapulte.
Suit alors la passe en elle même, et là le mouvement apprécié par tout les coaches est un mouvement du bras qui reste compact, épaule fermée, le ballon passant près du casque du QB à hauteur de son oreille et au moment du lâcher un petit coup de poignet provoquant la spirale, ce mouvement du ballon sur lui même qui doit lui permettre d'avoir une meilleure aérodynamique et d'aller ainsi plus vite et plus loin.

Ces "fondamentaux" feraient de celui qui les maîtriseraient parfaitement le quarterback "parfait" et à ce titre il n'est pas innocent de remarquer que cette technique est exactement celle qu'employait celui qui a été le symbole de la mutation du football américain de la course vers la passe dans les années 80: Joe Montana. Etait il vraiment techniquement parfait ou bien est ce que les coaches, devant ses succès, ont décidé que le "style Montana" était le meilleur? C'est un peu l'histoire de la "poule et de l'oeuf"! Reste qu'aujourd'hui on voit souvent des Quarterbacks pourtant efficaces au niveau universitaire se voir rejeter du niveau supérieur car ne possédant pas des "fondamentaux solides"... A tort ou a raison?


La Réalité:
Ce qui est sur c'est que de nombreux QBs ont réussi et réussissent encore en NFL sans être "parfaits"...
Reprenons notre enchaînement... Le "Grip": Troy Aikman (voir photo), 3 Superbowls avec les Cowboys, posait sa main au hasard et la plupart du temps préférait avoir les lacets du ballon dans la paume de la main! Quand à Bradshaw (4 Superbowls avec les Steelers) lui posait son index pratiquement sur la pointe du ballon, une habitude qu'il avait prise en faisant du lancer de javelot au lycée...
Passons aux petits pas de danse en marche arrière et à la "technique" de Joe Namath (Superbowl III avec les Jets) qui tenait le ballon au niveau de sa taille et loin de son corps! On pose son pied on prend appui et on lance son corps, comme le faisait si bien John Elway ou alors on reste droit comme un I, comme une statue de marbre, comme... Tom Brady et ses trois Superbowls.

On lance alors la balle, le bras près du corps à la Montana ou l'épaule grande ouverte à la Phillip Rivers (voir photos) , OK pas encore de Superbowl à son actif mais pas le pire des Qbs de la NFL 2010. Pour finir la balle part tournant comme une toupie sur elle même.... à moins que vous ne soyez Peyton Manning (1 Superbowl et des records à la pelle) dont les ballons restent la plupart du temps sages comme des images! Et oui finalement les meilleurs ont tous leurs "défauts" pour des résultats pourtant flatteurs!

Pour finir de se convaincre que finalement être un bon QB est tout sauf un exercice de style, on notera cette anecdote: En 1992 Steve Mariucci (qui fut coach des 49ers entre 97 et 2002) débarque aux Packers comme coach des QBS. Mike Holmgren, le head coach à l'époque (et qui avait pourtant coaché comme coordinateur offensif le "parfait" Joe Montana aux 49ers) lui fait faire un petit exercice. Il lui demande de comptabiliser le pourcentage de jeux où le QB de l'équipe doit lancer et où est respecté sans accroc l'enchaînement "snap-grip-5 pas à reculons- prise d'appui-passe". A la fin de la saison après avoir vu des centaines de jeux perturbés par des défenseurs agressifs, des receveurs mal placés ou trop bien gardés, des snaps foirés, des blocs ratés sans oublier les feintes et autres formations en shotgun, il arrive au grand total de 24%. Holmgren tout sourire lui répond "on a eu une bonne saison, lors de ma dernière saison au 49 ers on a fait 19%". Et oui, les bon Qbs, à l'arrivée sont simplement ceux qui arrivent à envoyer le ballon au bon endroit au bon moment, et ce quelle que soit la manière.