Les Comets, étoiles montantes de la GFL


C’est la révélation de l’année en GFL. Avec une fiche à ce jour de 10-2 et une grande chance de finir seconds de la division Sud, les Allgau Comets sont de retour au premier plan dans le football Allemand. Petit portrait d’une équipe à suivre.

L’équipe est basée à Kempten en Bavière une petite ville de 65 000 habitants entre Constance et Munich et proche de la frontière Autrichienne (Innsbruck est à deux heures). Une « small town » un peu isolée au pied des Alpes et qui joue dans la cour des Grands.. c’est un peu le Thonon de la GFL quoi! Le club est un des plus anciens du pays , fondé en 1984, et plusieurs fois en playoffs de la GFL dans les années 80 sans jamais toutefois atteindre les demies finales. En 94 c’est la relégation et en 99 le club est presque mort relégué en régional. Doucement mais surement il se restructure et remonte un par un les échelons pour se retrouver en GFL 2 en 2011 où il atteint la finale Sud dès l’année suivante avant de monter en élite en fin de saison 2013. L’an passé ils ne sont d’ailleurs pas des promus ordinaires, auteurs d’une fiche honorable de 6-8 pour leur retour en GFL.

Fiat Lux.


Les plus grandes inventions sont les plus simples, celles qui vous font penser “mais comment ce fait- il que personne n’y ait pensé plus tôt ? » . Le Soccket ball est peut être de celles-là.

L’histoire est digne d’un film d’Hollywood. Une jeune étudiante d’Harvard va rendre visite à sa famille au Nigéria.  Elle se rend compte du problème récurrent d’accès à l’électricité et tout bêtement à la lumière pour une grande partie de la population. Et en regardant de jeunes cousins jouer au soccer avec de vieux ballons bricolés elle a une idée : Pourquoi ne pas utiliser leur passion, leur énergie pour donner de la lumière à toute la famille la nuit venue ? Le Soccket ball était presque né !

Jessica O. Matthews a ainsi lancé sa foundation “Uncharted Play” et la fabrication des premiers prototypes. Au premier abord c’est juste un ballon. Quelques grammes plus lourd qu’un officiel. Sauf que quand on tape dedans, quand il roule sur le sol, il charge une batterie logée en son centre.  Une fois chargé, il suffit de brancher le ballon une minute via un port USB à des lampes à LED rechargeables (on peut en brancher 5 à la fois)  qui donneront trois heures de lumière à une famille. Un match de foot de 30 minutes entre copains suffit à recharger le ballon. Jamais peut être une idée ne fut plus lumineuse !

Elle a l’objectif d’en produire 50 000 par an, des programmes pilotes ont déjà reçu des ballons dans des zones rurales du Mexique, en Afrique du Sud, au Nigéria et en Tanzanie. Afin de permettre à un maximum de familles d’en profiter, les ballons ne sont pas distribués à des enfants mais à des écoles. Pour faire d’énergisantes récréations !  Avec la lumière les enfants peuvent faire leurs devoirs le soir et cela pousse les familles à envoyer leurs enfants à l’école… avec leur petite lampe !

Pour l’instant le projet est financé par des sponsors privés (comme l’assureur State Farm) mais les politiques et les gouvernements de différents pays pourraient aussi participer. On peut aussi aider à titre privé en achetant un Soccket Ball via leur site internet. A chaque achat un autre est envoyé dans une école pilote.

Jessica ne manque pas d’autres idées. Une corde à sauter devrait être disponible dans les prochains mois et elle travaille aussi sur un skateboard utilisant la même technologie.

Interview d'une Lionne Britannique, finaliste de l'Euro.

La Grande Bretagne rencontrera samedi soir la Finlande en finale de l’Euro Féminin dans la banlieue de Grenade. Après deux belles victoires contre l’Allemagne et la Suède les Britanniques ont montré qu’elles avaient le potentiel pour inquiéter les grands favorites de la compétition malgré leur relative inexpérience à l’international.

Phoebe Schecter des Birmingham Lions , charismatique capitaine et linebacker de l’équipe nous en dit plus:

- Vous avez grandi aux Etats Unis , est ce que vous aviez joué au football là-bas ? Comment êtes-vous arrivé à Birmingham ?
- Oui j’ai grandi aux US et j’ai déménagé en Angleterre il y a 3 ans. Je m’étais toujours intéressée au football aux Etats Unis mais c’est vraiment depuis que je suis ici que j’en suis tombé amoureuse. Je n’avais jamais joué là-bas et j’ai tout appris ici. Je vis dans le Cheshire là où vit toute ma famille maternelle et j’ai la double nationalité. Je joue aux Birmingham Lions, une équipe qui a la chance de posséder quelque uns des meilleurs coachs du pays.