Humeur: La Chronique.


Il ne manquait à personne, d’ailleurs personne ne réclamait son retour. Mais comme toutes les calamités naturelles il revient quand bon lui chante. Il a un nouveau concept : « La Chronique ». ne me demandez pas si ce sera quotidien, hebdomadaire, mensuel ou annuel, comme d’habitude ce sera comme bon lui semble. Mesdames et Messieurs pour votre plus grand (dé)plaisir, he is back… l’homme le plus incompris du foot US français, l’empereur de la phrase sans queue ni tête, le grand maître de l’abus de points de suspension, notre intellectuel de deuxième partie de soirée sur France Télé à nous… : Cassandre !


Chers amis lecteurs, et lectrices, amoureux du ballon ovale à coutures... Commençons par nous dire les choses : Le Football Français va mal. Non ! Il ne va pas bien du tout, de sa Capitale jusqu'au fond de ses provinces, ça fout le camp de partout. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule... Je suis de retour.
Avec « The Chronic », hommage vibrant au Docteur Dre, d'où qu'il vienne, le milieu médical, même légiste, nous sera d'un grand secours. Car il est l'heure, ô mes frères ! de faire l'autopsie de notre propre dépouille.

Mais je vous vois venir, à lire cette chronique, à dévorer votre facebook... Parce que le soir ça pèle dehors, plutôt que d'aller vous entraîner. L'envie ! Ca fait défaut aujourd'hui. Pourquoi, comment ? Essayons de trouver quelques explications...

Ne vous attendez pas ici à la chronique grognon, en Beast Mode Français du toujours ronchon... Car il serait bien trop simple de s'accommoder de la morosité ambiante pour expliquer notre esprit chagrin. Ce peuple d'esprits libres, on parle bien de nous... Il est tout replié sur lui-même, au lendemain d'attentats qui viennent une fois de plus mettre à l'épreuve nos valeurs Fraternelles. La France a peur. Ca se recroqueville tout petit, rien de plus normal à cela. C'est le but : Ne plus entreprendre, imaginer, créer, rêver concrètement. Ne plus être disposés à accueillir de nouveaux horizons. C'est bien connu, en période de crise morale, nous réclamons la protection de l'Etat. Garantir sa survie ! Et il en va de même pour le Football chers ami(e)s...

N'en déplaise à certains, l'esprit libre continue de se tourner vers ses petites collectivités territoriales, pour subvenir à ses besoins. Comprenez, gratter quelques deniers ! Même avec un dossier bien ficelé sous un bras musclé, ça devient compliqué : Les caisses de l'Etat sont vides, voilà tout. Quel maire de province, aussi sympathique (ou non) soit-il, irait investir dans le Football Américain en France, période où l'Oncle Sam n'est plus si fringant, et surtout , dans une période où le pays tout entier se cherche une identité... Il apparaît logique, dans cette joyeuse franchouillardise, que les sports collectifs traditionnels (et les subventions qui vont avec) soient privilégiés : Soccer, Rugby, Handball.

Pourtant, il serait bien trop simple de jeter la pierre sur le pousse caillou d'à côté. Le constat de cette crise majeure (rappelons qu'un club d'Elite vient notamment de déclarer forfait, entre autres) commence évidemment par notre propre analyse. Le nombril. Et que l'on mette dehors, par les portes, les fenêtres, par les murs ! Ces esprits étroits, ces amoureux de la gloriole et des dimanches pour sublimer la vie de pâlichons... Les joueurs ne méritent pas d'être pris en otage, de la chair à canon... Par ces passionnés de Wing T, de Triple option et de jeux restrictifs d'un autre temps, à l'heure où Peyton et Tom viennent de lancer 88 passes dans un seul match, aux enjeux tellement plus importants. Sinon, comment faire rêver ces enfants, au fil d'entraînements aussi ennuyeux que ces orientations, parfois fédérales, qui furent un réel désastre. Les pôles ont progressivement disparu, structurations et résultats faisant la démonstration de leur inutilité... Comment faire rêver ces enfants, et leurs parents, à l'heure des protocoles commotions. Et heureusement. A l'heure de la crise ! De se rassurer. A l'heure des besoins vitaux, par delà les plaisirs.


Alors sans doute est-il venu, ô mes frères, de trouver le temps de s'amuser. Des petits ! Voilà ca que nous sommes par ici. Et c'est tant mieux ! Notre intérêt se joue est ailleurs. Les meilleurs d'entre nous partirons sur le continent étoilé. Tandis que la grande majorité aura l'immense privilège de partager une banquette de bus un peu pourrie, s'émerveiller les pieds sur terre. Se contentant d'étoiles dans les esprits libres. Vous vivez là des instants uniques, les plus grandes victoires de notre modeste existence. En équipe, la vérité viendra alors, et comme toujours, du terrain.

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